Comment on dynamite l’activité commerciale du centre-ville
La boucherie Bernard d’Argenteuil
fermera ce samedi. Les employés viennent de l’apprendre du propriétaire actuel.
Croyez-vous
que le maire d’Argenteuil l’aurait annoncé, bien sûr au personnel, mais aussi aux
représentants du collectif pour le maintien de cette boucherie traditionnelle qu’il avait reçus au moment de la remise des
pétitions signées de grand cœur par la quasi-totalité de la clientèle très attachée à ce commerce et exigeant son maintien ? Nenni, il ne
l’a pas fait, lui qui n’a même pas daigné répondre à leur dernière lettre de
relance lui demandant où l'affaire en était !
Depuis
des décennies, cette boucherie répondait pourtant à la demande d’une
clientèle pour qui cette boutique était non seulement un lieu de chalandise
mais également un lieu de rencontres chaleureuses.
Lors
du dernier conseil municipal, la municipalité a voté une subvention rondelette
à l’association des commerçants du centre-ville d’Argenteuil. 5000 euros ce
n’est pas rien. Entre autres choses, il s’agissait d’aider à la dynamisation
commerciale du centre-ville.
Il
doit y avoir eu confusion et contre-sens. La municipalité doit avoir confondu
« dynamisation » avec « dynamiter ».
Le
dynamitage de la boucherie Bernard en est bien la preuve. Il est calamiteux.
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