Le maire et le préfet : à tu… telle et à toi
C’est tout de même un beau conte
de noël que viennent conjointement de raconter en avril le maire d’Argenteuil
et le préfet du Val d’Oise aux Argenteuillais.
Ce
que nous savions depuis des mois, ils viennent de l’annoncer : le risque
de tutelle n’était qu’une ombre. Les plans d’austérité pour éponger le déficit
important hérité du compte administratif de la commune de 2013 viennent, sans
surprise, d’être validés par l’Etat. Une année supplémentaire est même accordée
en 2017 par l’Etat pour gérer cette austérité.
Deux
remarques.
La
première, c’est que le maire et le préfet font un joli duo. Normal, leur
partition est la même : à côté de l’austérité municipale, le préfet
représente celle de l’Etat qui se défausse sur les collectivités locales de
bien des dépenses de fonctionnement et de construction d’infrastructures,
situation qui est au moins pour une large part, à l’origine des difficultés de
la commune comme de bien d’autres communes.
La
seconde, c’est que le maire d’Argenteuil annonce quatre années, sur les six de
son mandat, de vaches maigres et autres mauvais coups pour la population et le
personnel municipal. Puis viendra l’embellie des deux dernières années avant la
prochaine élection municipale ?
Cela
ne vous rappelle pas un reproche que la municipalité actuelle répète à satiété
à l’encontre de l’ancien maire ?
Deux
années préélectorales de prodigalité avant 2020 ?
Mais il
paraît que c’est la loi du genre.
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