L’identité de ces messieurs
Le Plan Local d’Urbanisme (PLU),
l’ancien plan d’occupation des sols, fixe les règles d’occupation des diverses
parties du territoire communal et définit les règles de constructibilité.
Sous
la municipalité précédente d’Argenteuil, pour favoriser les travaux d’extension
et de construction de pavillons, certaines contraintes de cette
constructibilité avaient été supprimées. Avec la conséquence, selon la nouvelle
municipalité (les habitants visés apprécieront) que de « nombreuses
constructions très peu qualitatives, non souhaitées par les habitants et la
nouvelle municipalité » ont pu être autorisées.
On
peut continuer à citer la prose municipale : « A cela s’ajoute la loi
pour l’Accès au logement et un urbanisme rénové (Alur, votée en 2014). En
supprimant les contraintes sur les surfaces minimums de constructibilité, elle
conduit à une multiplication des divisions de terrains.
Aussi,
afin de retrouver l’identité et le caractère du tissu pavillonnaire, une
modification du PLU a été inscrite par arrêté municipal (n°2015/48A), en date
du 8 avril 2015. Les évolutions envisagées ont pour but de conforter la
dimension paysagère de ces zones, tout en maintenant leurs qualités
résidentielles. »
Comme
tout cela est merveilleusement dit. Quand il s’agit des biens, là plus question
de faire peuple. Le rêve de ces vieux Argenteuillais (depuis le XIIème siècle ?)
les hante. Ah le bon vieux temps des grandes propriétés du quartier de la Colonie
ou de la rue Claire ! Mais les manants sont arrivés…
Ils
veulent remettre sur le métier ce PLU, et de cette façon. Une enquête publique
doit être ouverte en juin. Un vote du conseil municipal suivra.
L’affaire
concerne l’ensemble de la population. Elle doit s’exprimer, et bien au-delà de l'"enquête publique" qui n'a, le plus souvent, d'enquête que le nom.
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