Le « palmarès » de l’inégalité
393ème, 1647ème,
1836ème, 2114ème, telles sont les positions auxquelles se
trouvent les lycées d’Argenteuil selon le « palmarès des lycées »
publié, entre autres par le journal Le Parisien, sur la base des données
fournies par l’Education nationale. Si l’on reste à l’échelle départementale,
le mêmes sur un total de 45 lycées occupent les 10ème, 43ème,
et 44ème positions !
Dans
le 95 toujours, huit établissements privés de différentes confessions occupent
les huit premières places. Le paradis !
Ces
classements laissent comme une impression d’indécence. Comme si les difficultés
sociales des établissements d’Argenteuil, leurs handicaps structurels ne
suffisaient pas et que l’on ait besoin de les montrer du doigt, comme on dit
aujourd’hui, de les. Non seulement, l’Education nationale est responsable de
cette situation désastreuse, mais pourquoi la crie-t-elle sur tous les toits !
Ces
tableaux permettront peut-être de la curiosité malsaine, et plus certainement un
petit plus sur le chiffre des ventes difficiles de la presse.
Mais,
à cette occasion, nous, nous aurons une pensée de solidarité avec les élèves,
les personnels, les enseignants, les parents d’élèves de ces lycées mal classés
qui fonctionnent à longueur d’année en dépit de ces difficultés et de ces
obstacles.
L’« égalité
des chances », une fadaise pour discours convenu.
La
plus grande inégalité règne, parmi les familles, parmi les moyens pour inscrire
ses enfants où bon leur semble, au niveau de l’âge et de l’expérience des
enseignants, etc.
Il
faudra une révolution sociale pour la faire disparaître, pour donner à chacun
les mêmes moyens et donc les mêmes chances.
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