Un séisme : « naturel » certes, mais aux conséquences
à la mesure des conditions sociales qui, elles, ne le sont pas !
La région de l’Himalaya vient de
subir un très grave séisme. Le Népal et la région de Katmandou, la capitale,
sont particulièrement touchées. On parle de 1000, 1500, 2000 victimes. Mais comment
dénombrer le nombre des victimes dans un des pays les plus pauvres de la
planète où l’Etat est faible et les secours, les moyens de transport et de
communication sont extrêmement limités, où le revenu moyen par an et par
habitant est de 670 euros selon les statistiques internationales !
Des
constructions anciennes et informelles sans normes antisismiques risquent de
faire de ce tremblement de terre une gigantesque catastrophe.
Au Népal,
pour fuir la misère, les jeunes s’engagent dans les forces de l’ONU, émigrent
vers le Moyen-Orient où ils y représentent une part importante des travailleurs
surexploités. Voir ce que la presse a rapporté de leur situation dans la
construction des infrastructures au Qatar de la future coupe du monde.
Cette
planète de l’inégalité, il faut la révolutionner.
Les
drames en Méditerranée comme celui d’hier nous rappellent que pour tous, au
Nord comme au Sud, il y a urgence.
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