En grève pour un salaire décent
La grève de l’énorme majorité des
chauffeurs de l’entreprise et de plusieurs trieurs a été reconduite chez
Cèdre-Elise, à Argenteuil, au Val.
Hasard
du calendrier, le numéro de Bonjour,
le journal de l’Office HLM-AB Habitat consacre un article à l’entreprise (voir
ci-dessous). On y parle des déchets collectés de la façon suivante : « Ils
sont triés manuellement par des salariés en situation de handicap, dans le
cadre de l’insertion… ».
Si
les travailleurs sont handicapés de diverses façons, ils sont d’abord des
ouvriers qui font leur travail et ce n’est pas une raison pour que les salaires
le soient. La photo de Bonjour
indique bien que nos journées, ce n’est pas la vie de château
Actuellement,
la seule possibilité pour joindre les deux bouts est de faire des heures
supplémentaires. Sans les primes, les salaires ne permettent pas de vivre.
En
toute illégalité, il n’y a pas eu de Négociations Annuelles Obligatoires dans
l’entreprise depuis deux ans. En conséquence, la direction doit un sacré
rattrapage.
La
principale revendication est un salaire minimum net de 1500 euros par mois.
Jusqu’à
hier, rien n’était possible auprès de la direction, le directeur étant en
vacances… Elle disait aux grévistes de reprendre le travail, et que les
discussions commenceraient en sa présence à son retour.
Comme
il se doit, les grévistes n’ont pas cédé. Et c’est le directeur lui-même qui a
dû écourter ses vacances.
Il
doit maintenant entendre les grévistes.
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