Des paroles en l'air grosses de promesses.
Il faut regarder la vidéo qui
circule sur Dailymotion et qui porte sur la rencontre improvisée qui a eu lieu
en fin de matinée, vendredi, entre le directeur général des services municipaux et les employées
municipaux en grève dans l’auditorium de l’hôtel de Ville. Ce monsieur qui a
gagné définitivement parmi le personnel le surnom de « costkiller »
joue les gros durs dans cet extrait. Il déclare ainsi en résumé :
« vous pourrez être 100, 150, 250, 500, 3000, vous ne me ferez pas
céder ».
C’est
ce que l’on appelle un langage de fier-à-bras ou « rouler des mécaniques ».
Mais, sans le savoir, il avance une belle hypothèse : qu’aux 2300 employés
municipaux (apparemment, il n’en connaît même pas le nombre exact) s’ajoutent
des centaines d’habitants solidaires des premiers pour un
service municipal de qualité, et ce monsieur aura un tout autre langage.
Il devra abandonner sa morgue et son mépris.
100,
150, 250, 500, 3000, pour lui ce ne sont là que des nombres. Si demain, il
devait y avoir 3000 personnes à deux doigts de ses moustaches, ce monsieur, qui
est incapable de se le représenter aujourd’hui, perdrait alors toute trace de
cette arrogance qui est celle de son petit monde. Alors, chiche ?
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