Corne de brume ! (sur un air de G. Brassens)
M. Mothron n’est pas content et a
envoyé un message vengeur aux agents de l’Hôtel de Ville, suite au
rassemblement syndical de ce vendredi. Nous qui, comme bien des Argenteuillais,
étions présents dans notre « maison commune » municipale à ce
moment-là, nous n’avons pas eu la même vision de ce qui s’y était passé.
« Coup de force »,
« passage forcé pour accéder aux étages », « jets de
fumigènes », « déclenchement de l’alarme incendie », « corne
de brume » « insultes », sont quelques-uns des mots forts de la
prose du chef. En tout cas, lorsque nous avons vu, nous, contribuables
argenteuillais le Directeur Général des Services se rendre d’un air jovial à
l’auditorium de l’Hôtel de Ville en compagnie de ses adjoints, nous ne pouvons
croire qu’il ait subi au préalable la moindre « séquestration ».
Le
maire d’Argenteuil s’est déclaré absent, vendredi matin, lors du rassemblement
syndical pour ne pas rencontrer les représentants des grévistes. Peut-être
a-t-il voulu par cette harangue se racheter auprès de sa hiérarchie de l’avoir laissé assumer seule
la situation.
Quant
à son indignation, nous sommes nombreux, agents de la Ville et habitants, à
souhaiter qu’il la garde pour résoudre, pour ne prendre qu’un exemple, ce cas
de licenciement que nous évoquions hier
et dont il est responsable comme maire, de cette femme, employée à
la cuisine de l’école Paul Langevin dont le contrat s’achève le 31 mai au terme
de 5 années de travail utile et nécessaire à la collectivité, alors qu’elle
doit accoucher le 26 mai !
Quant
à la concertation avec les agents territoriaux et leurs représentants, les
travailleurs de l’Hôtel de Ville ne sont pas dupes du fait que ce vendredi 13
mars, il s’était engagé à recevoir ces représentants syndicaux et à discuter
avec eux de leur cahier de revendications, et qu’il s’est dédit.
Se
dédire, monsieur Mothron est coutumier du fait. A ceux que cela intéresse, je
rappellerai quel fut mon premier contact politique avec M. Mothron après 2002
qui se traduisit par la négation de l’engagement qu’il m’avait fait, à propos
d’un agent d’AB-Habitat que je m’étais engagé à défendre.
Quant à
ce genre de prose adressée à tous, elle appelle des réponses appropriées de
chacun des destinataires. D MARIETTE
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