dimanche 15 mars 2015

Territoriaux d'Argenteuil : le maire s'était-il caché sous son bureau ?


Corne de brume ! (sur un air de G. Brassens)

 

M. Mothron n’est pas content et a envoyé un message vengeur aux agents de l’Hôtel de Ville, suite au rassemblement syndical de ce vendredi. Nous qui, comme bien des Argenteuillais, étions présents dans notre « maison commune » municipale à ce moment-là, nous n’avons pas eu la même vision de ce qui s’y était passé.

      « Coup de force », « passage forcé  pour accéder aux étages », « jets de fumigènes », « déclenchement de l’alarme incendie », « corne de brume » « insultes », sont quelques-uns des mots forts de la prose du chef. En tout cas, lorsque nous avons vu, nous, contribuables argenteuillais le Directeur Général des Services se rendre d’un air jovial à l’auditorium de l’Hôtel de Ville en compagnie de ses adjoints, nous ne pouvons croire qu’il ait subi au préalable la moindre « séquestration ».

         Le maire d’Argenteuil s’est déclaré absent, vendredi matin, lors du rassemblement syndical pour ne pas rencontrer les représentants des grévistes. Peut-être a-t-il voulu par cette harangue se racheter auprès de sa hiérarchie de l’avoir laissé assumer seule la situation.

         Quant à son indignation, nous sommes nombreux, agents de la Ville et habitants, à souhaiter qu’il la garde pour résoudre, pour ne prendre qu’un exemple, ce cas de licenciement que nous évoquions hier  et dont il est responsable comme maire, de cette femme, employée à la cuisine de l’école Paul Langevin dont le contrat s’achève le 31 mai au terme de 5 années de travail utile et nécessaire à la collectivité, alors qu’elle doit accoucher le 26 mai !

         Quant à la concertation avec les agents territoriaux et leurs représentants, les travailleurs de l’Hôtel de Ville ne sont pas dupes du fait que ce vendredi 13 mars, il s’était engagé à recevoir ces représentants syndicaux et à discuter avec eux de leur cahier de revendications, et qu’il s’est dédit.

         Se dédire, monsieur Mothron est coutumier du fait. A ceux que cela intéresse, je rappellerai quel fut mon premier contact politique avec M. Mothron après 2002 qui se traduisit par la négation de l’engagement qu’il m’avait fait, à propos d’un agent d’AB-Habitat que je m’étais engagé à défendre.

Quant à ce genre de prose adressée à tous, elle appelle des réponses appropriées de chacun des destinataires. D MARIETTE

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