Lorsque les salariés et les clients ne valent pas tripette !
Dans le centre-Ville
d’Argenteuil, la boucherie Bernard risque de fermer. C’est complètement par
hasard que les clients l’ont appris il y a quelques semaines, alors que le
personnel, lui, ne l’avait appris que quelques jours plus tôt.
Ce
fut l’effarement parmi une clientèle, très satisfaite de ce commerce et des
travailleurs qui, au-delà de leurs compétences professionnelles, jouent un rôle
extrêmement sympathique à l’égard de tous, mais en particulier d’anciens dont
les courses sont l’occasion de contacts chaleureux.
La
quasi-totalité de la clientèle a signé une pétition de protestation. Le maire
d’Argenteuil a reçu une délégation, a dit qu’il allait voir ce qu’il pouvait
faire…
Mais
s’interroger sur la fermeture d’un commerce utile et prospère nous rappelle ce
qui arrive de la même façon fréquemment à l’encontre d’usines utiles et
prospères, elles aussi, qui ferment, avec les conséquences désastreuses que
cela entraîne.
C’est
cela le capitalisme en petit comme en plus grand. Loin de l’utilité sociale, il
y a le mépris des travailleurs et de la population. Il y a la spéculation
immobilière, la recherche du profit maximum, le sacro-saint droit de propriété
même lorsqu’il se retourne contre la société, le secret, l’opacité,…, toutes
choses que l’on retrouve dans cette affaire qui met en péril l’existence de la
boucherie Bernard à Argenteuil.
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