mercredi 25 février 2015

Avec Nathalie Arthaud à Argenteuil le 8 mars 2015




A 12 heures 45


Dimanche 8 mars 2015

Venez écouter l’allocution prononcée par Nathalie ARTHAUD

(entrée libre durant cette allocution)

Dans le cadre de la fête de Lutte Ouvrière à Argenteuil

Grande salle Jean Vilar

9, bd Héloïse

A Argenteuil


(Il y a le marché. Il est préférable de se garer plutôt dans le quartier de l’Hôtel de Ville, à 10 minutes de marche de la salle Jean Vilar)


Au printemps 2012, Nathalie Arthaud, la candidate de Lutte Ouvrière à l’élection présidentielle, mettait en garde le monde du travail sur ce que serait la politique du candidat du Parti Socialiste, F. Hollande, s’il était élu. Si celui-ci n’avait pas promis grand-chose, il s’engageait toutefois à mener une politique différente de celle de son challenger, Sarkozy, davantage préoccupé des fléaux qui pèsent sur le monde du travail et qui rongent la société : les revenus des classes populaires, l’emploi, la situation des services publics…

         Nathalie Arthaud prévenait alors qu’avec Hollande, pour le monde du travail, cela risquait d’être pire qu’avec Sarkozy, et ce n’était pas peu dire. Non pas que l’homme était pire que son prédécesseur. Mais elle rappelait que ce ne sont pas les hommes du gouvernement qui gouvernent réellement. Ce sont les actionnaires et autres dirigeants des grands groupes financiers et industriels qui imposent leur dictature sur la société et l’orientent vers la défense de leurs profits.

         Il ne fallut pas longtemps pour que cette réalité se vérifie une nouvelle fois.

Avec Hollande, depuis trois ans, le patronat aura été comblé. Le Medef voulait une réforme des retraites, il l’a eue. Il voulait une baisse du coût du travail, il l’a obtenue avec le crédit d’impôt compétitivité. En prime, avec le pacte de solidarité, le gouvernement lui a même servi une baisse d’impôt. La loi Macron marque, entre autres, une nouvelle étape sur la voie du recul de la protection légale des travailleurs.

Pour arrêter ce renforcement des positions du patronat que celui-ci a obtenu depuis des années avec le soutien des gouvernements de droite comme de gauche, pour le monde du travail, de nouvelles illusions, d’où qu’elles viennent, ne sont plus de mise.

Pour l’amélioration de ses salaires, pensions, et indemnités, pour le recul du chômage, le monde du travail ne peut compter que sur sa force collective, que sur ses luttes.

Contre les marchands d’illusions qui se succèdent au gouvernement pour mener sur le fond la même politique, contre l’extrême-droite qui rêve d’occuper leur place, pour la même politique, et qui propose en sus au patronat une politique de division des travailleurs, le monde du travail doit défendre sa propre politique, ses propres objectifs de lutte. Il doit marquer son « camp », le camp des travailleurs.


Dimanche 8 mars, venez écouter la porte-parole de Lutte Ouvrière, Nathalie ARTHAUD.

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