A
12 heures 45
Dimanche
8 mars 2015
Venez
écouter l’allocution prononcée par Nathalie ARTHAUD
(entrée
libre durant cette allocution)
Dans
le cadre de la fête de Lutte Ouvrière à Argenteuil
Grande
salle Jean Vilar
9,
bd Héloïse
A
Argenteuil
(Il y a le marché. Il est
préférable de se garer plutôt dans le quartier de l’Hôtel de Ville, à 10
minutes de marche de la salle Jean Vilar)
Au printemps 2012, Nathalie
Arthaud, la candidate de Lutte Ouvrière à l’élection présidentielle, mettait en
garde le monde du travail sur ce que serait la politique du candidat du Parti
Socialiste, F. Hollande, s’il était élu. Si celui-ci n’avait pas promis grand-chose,
il s’engageait toutefois à mener une politique différente de celle de son
challenger, Sarkozy, davantage préoccupé des fléaux qui pèsent sur le monde du
travail et qui rongent la société : les revenus des classes populaires,
l’emploi, la situation des services publics…
Nathalie
Arthaud prévenait alors qu’avec Hollande, pour le monde du travail, cela
risquait d’être pire qu’avec Sarkozy, et ce n’était pas peu dire. Non pas que
l’homme était pire que son prédécesseur. Mais elle rappelait que ce ne sont pas
les hommes du gouvernement qui gouvernent réellement. Ce sont les actionnaires
et autres dirigeants des grands groupes financiers et industriels qui imposent
leur dictature sur la société et l’orientent vers la défense de leurs profits.
Il
ne fallut pas longtemps pour que cette réalité se vérifie une nouvelle fois.
Avec
Hollande, depuis trois ans, le patronat aura été comblé. Le Medef voulait une
réforme des retraites, il l’a eue. Il voulait une baisse du coût du travail, il
l’a obtenue avec le crédit d’impôt compétitivité. En prime, avec le pacte de
solidarité, le gouvernement lui a même servi une baisse d’impôt. La loi Macron
marque, entre autres, une nouvelle étape sur la voie du recul de la protection
légale des travailleurs.
Pour
arrêter ce renforcement des positions du patronat que celui-ci a obtenu depuis
des années avec le soutien des gouvernements de droite comme de gauche, pour le
monde du travail, de nouvelles illusions, d’où qu’elles viennent, ne sont plus
de mise.
Pour
l’amélioration de ses salaires, pensions, et indemnités, pour le recul du
chômage, le monde du travail ne peut compter que sur sa force collective, que
sur ses luttes.
Contre
les marchands d’illusions qui se succèdent au gouvernement pour mener sur le
fond la même politique, contre l’extrême-droite qui rêve d’occuper leur place,
pour la même politique, et qui propose en sus au patronat une politique de
division des travailleurs, le monde du travail doit défendre sa propre
politique, ses propres objectifs de lutte. Il doit marquer son « camp »,
le camp des travailleurs.
Dimanche 8 mars, venez écouter la
porte-parole de Lutte Ouvrière, Nathalie ARTHAUD.
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