Ceux qui insultent Charly
Willem, un dessinateur de Charlie
Hebdo, a bien défini ceux qui menaient la manifestation parisienne : « des
dictateurs africains et des têtes religieuses. Ces individus représentent tout
ce contre quoi nous sommes ».
Luz,
autre dessinateur de Charlie, a déclaré : « comme disait la caricature de
Cabu, ce n'est pas simple d'être suivis par des cons, du genre Angela Merkel
(...) on ne peut pas récupérer notre travail, nos dessins... »
Un autre
collaborateur de Charlie, Gran, a, lui, dit : « on a été touchés dans
notre chair et nous voilà associés à tous ces politiques ».
Bien dit
!
1 commentaires:
La présence d'Omar Bongo, Viktor Orban, Nétanyahou, des représentants de la Russie de Poutine et de nombreux potentats locaux tels ceux d'Afrique, de l'Arabie saoudite ou du Qatar ... dans la délégation officielle peut faire franchement rire concernant la défense de la liberté d'expression et l'esprit de Charlie-Hebdo, toutefois attention de ne pas passer à côté de l'essentiel, l'écrasante majorité des plus de 3 millions de personnes qui a défilé l'a fait contre l'intolérance, pour la laïcité, pour la défense de la liberté et de la démocratie. Il suffit de voir l'embarras des conservateurs de tous poils face à ce mouvement pour comprendre son intérêt ; bien sûr il n'y aura pas de "révolution" suite à cette unité d'un moment et largement de façade concernant les politiques, mais quand la parole et l'altruisme se libèrent cela peut avoir de nombreuses conséquences dans bien d'autres sphères de la vie sociale. Beaucoup de français ont été surpris de découvrir que cela pouvait donner du sens à leur vie de battre le pavé par solidarité pour des valeurs plutôt que de rester devant leur télé à regarder des séries policières, cela a aussi de l'importance et pourrait bien compliquer la tâche des conservateurs dans nombre de domaines. Les progressistes ont toujours intérêts à ces moments où les barrières quotidiennes disparaissent et où les gens se parlent et acceptent un instant de remettre en cause l'idée qu'ils se faisaient de la réalité, les conservateurs les craignent ... Amicalement. Gérard Brochec
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