Tout
ce que Charlie Hebdo combattait
Charlie Hebdo est
connu pour avoir combattu toutes les religions et l'obscurantisme qu'elles
véhiculent. L'hebdomadaire a dénoncé dans ses dessins le militarisme, la
guerre, l'hypocrisie des hommes d'État qui, tout en ayant du sang des peuples
sur les mains, s'affichent comme des défenseurs de la liberté et de la
démocratie.
Les
organisateurs de la manifestation parisienne du 11 janvier, ceux qu'ils
caricaturaient chaque semaine, en prônant l'union nationale sous prétexte
d'hommage aux collaborateurs de Charlie Hebdo assassinés, les ont en
fait trahis. Les sonneries des cloches de Notre-Dame, les représentants des
trois principales religions défilant côte à côte, et surtout les chefs d'État,
Hollande en tête, se servant de l'attentat pour se présenter comme les
défenseurs des libertés, tout était une insulte à ce qu'ils étaient et à leurs
convictions.
Willem,
un dessinateur de Charlie Hebdo, qui avait d'ailleurs choisi de ne pas
participer à cette manifestation, a bien défini ceux qui menaient la
manifestation parisienne : « Des dictateurs africains et des têtes
religieuses. Ces individus représentent tout ce contre quoi nous sommes. »
Luz, un autre dessinateur de Charlie, a déclaré : « Comme
disait la caricature de Cabu, ce n'est pas simple d'être suivi par des cons.
[...] On ne peut pas récupérer notre travail, nos dessins. » Et Gran, un
autre collaborateur du journal, a dénoncé cette récupération : « On a
été touchés dans notre chair et nous voilà associés à tous ces
politiques », ces politiques qu'ils vomissaient.
Marianne Lamiral
Une part importante de
notre hebdomadaire Lutte Ouvrière qui sort aujourd’hui est consacrée bien
évidemment aux évènements actuels. Il faut lire ces articles. Ils permettent de
connaître nos analyses et de les discuter.
A Argenteuil, la nouvelle parution de Lutte Ouvrière sera disponible dès demain en kiosque, en
particulier dans ceux de la gare centrale et de la librairie Le presse-papier,
avenue G Péri. Elle l’est auprès de nos militants, lors de la permanence du
vendredi, et cette semaine dans les points de vente que nous organiserons ce
samedi, au carrefour Babou, à Joliot-Curie, et devant Simply au Val-sud. Lutte
Ouvrière coûte 1,20 euro.
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