Vendre chèrement sa peau
Nous
évoquions hier la façon dont les actionnaires du groupe Atos veulent se
débarrasser d’une de ses activités pour l’euro « symbolique ». 843
salariés sont concernés.
Dans
cette affaire, il y a surtout le symbole d’un capitalisme où les femmes et les
hommes qui l’engraissent ne sont rien pour lui.
Ce n’est
pas une nouveauté, mais c’est toujours aussi inadmissible lorsque des faits en
donnent une nouvelle illustration.
Il faudra
bien sûr que la peur change de camp par la mobilisation générale de tous les
travailleurs. Les actionnaires doivent cesser un jour de penser qu’ils ont les
mains libres pour tout faire.
En
attendant, toute réaction est nécessaire. Les travailleurs doivent vendre
chèrement leur peau. Et, dans le cas d’Atos, ce n’est pas l’argent qui manque.
Les
syndicats de chez Atos appellent à se rassembler à Bezons demain jeudi 22
janvier à 10 heures.
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