Une
seule classe ouvrière
Les élections professionnelles
relèvent maintenant du passé. La concurrence a été rude, mais il faut tourner
la page.
Salaires, emplois, conditions de
travail, ce ne sont pas les revendications qui manquent. Donc, maintenant,
place à l’action, place à l’union.
Ni
vu ni connu, je t’embrouille
Dans les écoles, des postes fixes
sont disponibles et certaines « volantes » d’entre nous
souhaiteraient les occuper.
La hiérarchie voit les choses
autrement, car l’existence de « volantes » permet de nous déplacer à
son gré et de masquer le manque de personnel.
On n’est pas à Venise, faut les
démasquer.
Quand
les travailleurs font crédit à la direction
La distribution des
tickets-restaurant connaît un retard à l’Agglomération. Inadmissible à
l’encontre de ceux d’entre nous qui en avaient besoin dès le premier décembre.
Cet élément de
« prime » doit être intégré au salaire. Non seulement il compterait
comme une partie de celui-ci, mais il risquerait moins le retard de versement.
« Bandits,
voyous, chenapans » (Prévert façon Boulogne-Billancourt)
Lors de la dernière journée de
grève du 5 décembre, quelques fumigènes et pétards ont été lancés dans
l’hôtel-de-ville, sans aucun risque ni désagrément. La direction générale a
pourtant parlé de « voyous », de « bons à rien » à
l’encontre des manifestants.
Pour ces gens-là, c’est ancré
depuis bien longtemps en eux, le monde du travail est toujours la « classe
dangereuse ».
Véhicule
fou sans direction
Lors de cette manifestation dans
l’hôtel de ville, les fumigènes ont entraîné le déclenchement de l’alarme
d’évacuation.
Mais pour évacuer, les hauts
responsables sont prévus pour diriger l’évacuation. Ils ont été aux
abonnés-absents. L’évacuation, très partielle, s’est faite dans la
désorganisation la plus totale.
Qu’est-ce qu’un directeur qui ne
dirige rien ?
Écris
toujours, cause toujours…
Pour une mutation il faut écrire
et écrire encore, mais la réponse ne vient jamais...
Prendre les gens pour des
imbéciles est l’expression qui convient.
Un
coupe-faim spécial municipalité
Dans sa série « économies et
bouts de pain », la municipalité prévoit de supprimer le repas pour les
agents municipaux, le soir à l’issue des futures opérations électorales.
Elle connaît l’adage :
« Qui ne travaille pas ne mange pas ». Donc, si cette suppression est
confirmée, ce sera : « Qui ne mange pas ne travaillera
pas » !
Pour
lui, le travail c’est la santé...
De bonne heure et de bonne
humeur, il arriva le 4 décembre sur son nouveau lieu de travail. Il découvrit
le travail posté. Derrière sa table il travailla dur… toute une journée.
À midi, il mangea son sandwich
sans quitter son poste.
Cette dure expérience
l’aidera-t-elle à devenir plus humain ?
Un
meneur à la Tony Parker
Après sa journée de dur labeur,
Torquemada coacha son équipe pour le dépouillement, il finit en beauté par une
ronde en frappant dans les mains. S’il pouvait continuer ainsi en donnant les
moyens humains nécessaires pour que tous les services soient au top !
Prétextes
Des collègues se sont vus refuser
leur bon de délégation leur permettant de faire fonctionner le CASC, sous
prétexte de « nécessité de
service ».
Celle-ci a bon dos. On n’est
vraiment pas loin du « délit d’entrave à l’activité syndicale ».
Il
reste la grève…
Ça chauffe en interne du côté des
élus de la majorité municipale. Le sujet de tension concerne les différences
entre les indemnités substantielles des uns et des autres.
Ils peuvent toujours s’engager
dans l’action syndicale, celle qui défend : « A travail égal, salaire
égal » !
Mesquin
Lors des élections
professionnelles du 4 décembre dernier, des sandwichs n’avaient pas été prévus
pour les assesseurs-suppléants.
Une dizaine de sandwichs, ça
correspond à combien d’ampoules des belles illuminations inutiles de l’hôtel de
ville ?
Pas
le cœur à ça
Le repas de noël n’a pas connu
cette année l’affluence des années précédentes.
Cela est bien révélateur de l’ambiance
actuelle dans les services. Lorsqu’elle n’est pas bonne on a plutôt envie de se
retrouver entre nous à l’abri de la hiérarchie.
L’âge
de raison. 55 ? 65 ans ?
Dimanche, il a fallu que la
rivalité entre l’ancien et le nouveau maire perturbe l’après-midi de noël de
nos enfants. Cette année, les enfants du personnel de l’Agglomération n’avaient
pas droit aux animations de la Ville.
On se demande vraiment qui a joué
à l’enfant dans cette affaire ?
Le 8 mars prochain,
Grande fête de Lutte Ouvrière à Argenteuil.
Cartes d’entrée en vente dès maintenant.
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