mercredi 17 décembre 2014

Territoriaux d'Argenteuil et de l'Agglomération, le bulletin Lutte Ouvrière de cette quinzaine : les "échos"



Une seule classe ouvrière
Les élections professionnelles relèvent maintenant du passé. La concurrence a été rude, mais il faut tourner la page.
Salaires, emplois, conditions de travail, ce ne sont pas les revendications qui manquent. Donc, maintenant, place à l’action, place à l’union.

Ni vu ni connu, je t’embrouille
Dans les écoles, des postes fixes sont disponibles et certaines « volantes » d’entre nous souhaiteraient les occuper.
La hiérarchie voit les choses autrement, car l’existence de « volantes » permet de nous déplacer à son gré et de masquer le manque de personnel.
On n’est pas à Venise, faut les démasquer.

Quand les travailleurs font crédit à la direction
La distribution des tickets-restaurant connaît un retard à l’Agglomération. Inadmissible à l’encontre de ceux d’entre nous qui en avaient besoin dès le premier décembre.
Cet élément de « prime » doit être intégré au salaire. Non seulement il compterait comme une partie de celui-ci, mais il risquerait moins le retard de versement.

« Bandits, voyous, chenapans » (Prévert façon Boulogne-Billancourt)
Lors de la dernière journée de grève du 5 décembre, quelques fumigènes et pétards ont été lancés dans l’hôtel-de-ville, sans aucun risque ni désagrément. La direction générale a pourtant parlé de « voyous », de « bons à rien » à l’encontre des manifestants.
Pour ces gens-là, c’est ancré depuis bien longtemps en eux, le monde du travail est toujours la « classe dangereuse ».

Véhicule fou sans direction
Lors de cette manifestation dans l’hôtel de ville, les fumigènes ont entraîné le déclenchement de l’alarme d’évacuation.
Mais pour évacuer, les hauts responsables sont prévus pour diriger l’évacuation. Ils ont été aux abonnés-absents. L’évacuation, très partielle, s’est faite dans la désorganisation la plus totale.
Qu’est-ce qu’un directeur qui ne dirige rien ?

Écris toujours, cause toujours…
Pour une mutation il faut écrire et écrire encore, mais la réponse ne vient jamais...
Prendre les gens pour des imbéciles est l’expression qui convient.

Un coupe-faim spécial municipalité
Dans sa série « économies et bouts de pain », la municipalité prévoit de supprimer le repas pour les agents municipaux, le soir à l’issue des futures opérations électorales.
Elle connaît l’adage : « Qui ne travaille pas ne mange pas ». Donc, si cette suppression est confirmée, ce sera : « Qui ne mange pas ne travaillera pas » !

Pour lui, le travail c’est la santé...
De bonne heure et de bonne humeur, il arriva le 4 décembre sur son nouveau lieu de travail. Il découvrit le travail posté. Derrière sa table il travailla dur… toute une journée.
À midi, il mangea son sandwich sans quitter son poste.
Cette dure expérience l’aidera-t-elle à devenir plus humain ?

Un meneur à la Tony Parker
Après sa journée de dur labeur, Torquemada coacha son équipe pour le dépouillement, il finit en beauté par une ronde en frappant dans les mains. S’il pouvait continuer ainsi en donnant les moyens humains nécessaires pour que tous les services soient au top !

Prétextes
Des collègues se sont vus refuser leur bon de délégation leur permettant de faire fonctionner le CASC, sous prétexte de  « nécessité de service ».
Celle-ci a bon dos. On n’est vraiment pas loin du « délit d’entrave à l’activité syndicale ».

Il reste la grève…
Ça chauffe en interne du côté des élus de la majorité municipale. Le sujet de tension concerne les différences entre les indemnités substantielles des uns et des autres.
Ils peuvent toujours s’engager dans l’action syndicale, celle qui défend : « A travail égal, salaire égal » !

Mesquin
Lors des élections professionnelles du 4 décembre dernier, des sandwichs n’avaient pas été prévus pour les assesseurs-suppléants.
Une dizaine de sandwichs, ça correspond à combien d’ampoules des belles illuminations inutiles de l’hôtel de ville ?

Pas le cœur à ça
Le repas de noël n’a pas connu cette année l’affluence des années précédentes.
Cela est bien révélateur de l’ambiance actuelle dans les services. Lorsqu’elle n’est pas bonne on a plutôt envie de se retrouver entre nous à l’abri de la hiérarchie.

L’âge de raison. 55 ? 65 ans ?
Dimanche, il a fallu que la rivalité entre l’ancien et le nouveau maire perturbe l’après-midi de noël de nos enfants. Cette année, les enfants du personnel de l’Agglomération n’avaient pas droit aux animations de la Ville.
On se demande vraiment qui a joué à l’enfant dans cette affaire ?

Le 8 mars prochain,
Grande fête de Lutte Ouvrière à Argenteuil.
Cartes d’entrée en vente dès maintenant.

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