Les tartuffes d'Argenteuil
Lors de la séance du conseil
général du Val d’Oise du 17 octobre dernier, une délibération était prise sous
forme d’une motion votée sur l’ « intercommunalité » et le
« schéma régional de coopération intercommunale » présenté par
l’Etat. Elle était votée pour, de la part du conseil général « marquer sa désapprobation sur le projet
présenté… ».
Cette
motion a été prise à l’unanimité. Elle a été votée par les trois conseillers
généraux d’Argenteuil, P. Métézeau, G. Mothron, X. Péricat.
Après
l’énumération d’une longue liste de considérants, cette motion affirmait trois
demandes. La deuxième était formulée de la façon suivant :
« Demande aux représentants de l’Etat de tout mettre en œuvre afin
que le pôle économique majeur d’Argenteuil-Bezons ne soit pas scindé dans le
cadre de la future carte intercommunale ; »
On
reste sans voix. Votée à l’unanimité, avec les voix des trois élus
d’Argenteuil ?
En
juillet dernier, le conseil municipal d’Argenteuil, à l’initiative de G.
Mothron, avec le soutien sans faille de P. Métézeau et X. Péricat, votait le
départ d’Argenteuil de l’Agglomération d’Argenteuil-Bezons, ouvrant la voie à
la liquidation de celle-ci. Il engageait ainsi la scission du « pôle
économique majeur d’Argenteuil-Bezons » pour reprendre les termes de ces
messieurs.
Nous
n’aimons pas utiliser le terme de schizophrénie, car c’est une maladie trop
grave pour ne pas le laisser aux spécialistes de la science et à l’histoire de
celle-ci. Nous utiliserons celui de « tartufferie ».
C’est
une spécialité de politiciens qui pensent que l’on peut raconter n’importe
quoi, que personne ne s’en souciera, qui personne ne le diffusera, qu’ils
peuvent dire et faire n’importe quoi.
Cela
jusqu’au jour, où la population prendra massivement son sort en main, et dira
ce qu’elle en pense à ces personnages dignes figures déjà du théâtre de
Molière.
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