Mondial 2022 : les forçats qui construisent les stades
Le Qatar, désigné pour organiser
le Mondial de football en 2022, mène les travaux de construction des
équipements à un rythme démentiel et surtout dans des conditions inhumaines.
Les associations de défense des droits de l’homme ont dénoncé, une nouvelle
fois, les conditions de travail et de survie des travailleurs venus de différents
pays pour être exploités sur ces chantiers.
Au rythme
actuel, 4 000 travailleurs migrants pourraient mourir d’accidents au travail
d’ici 2022, ont-elles estimé. Il est impossible à ces travailleurs de se
défendre devant la justice, compte tenu des frais de justice prohibitifs pour
les migrants. Mais surtout de l’intimidation exercée contre eux.
La
fédération internationale de football (FIFA) voudrait bien masquer ces faits.
Le Qatar a accepté de faire quelques promesses et pondu quelques lois. Mais
rien n’a changé pour les travailleurs. Derrière le spectacle sportif, des
milliards de profits sont attendus, mais des milliards payés de la sueur et du
sang de milliers d’exploités.
La France elle aussi un paradis fiscal... pour les affairistes du
foot
Pour que l’Euro 2016 de football
soit organisé en France, l’Union Européenne de Football Association (l’UEFA )
avait obtenu de la droite, alors au pouvoir, l’exonération totale d’impôt sur
ses recettes, évaluées à 2 milliards d’euros pour l’ensemble de cette
compétition.
La
majorité socialiste actuelle voudrait confirmer ce super-cadeau, dans un
article du projet de loi de finance, étendant l’exonération à toutes les
compétitions sportives internationales sur le territoire.
« Si la
France ne s’était pas engagée, l’Euro serait parti ailleurs », a expliqué le
ministre des sports. « Est-ce qu’on veut les Jeux Olympiques en 2024 ou pas ?
», a renchérit un député socialiste.
Un
chantage connu dont se servent les gouvernements pour faire un pont d’or aux patronats.
Si on ne réalise pas leurs quatre volontés, ils déménagent dans un autre pays !
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