lundi 3 novembre 2014

Lettre du maire d'Argenteuil de novembre : non seulement le bleu mais aussi le rose


La vie en rose du maire d’Argenteuil

 
Dans sa « lettre du maire » de novembre, M. Mothron en ce temps de la Toussaint voit la vie en rose. Fini le catastrophisme à l’encontre de la situation financière de la Ville, sa mise sous tutelle qu’il présentait inévitable. On se croirait à la veille des élections lorsqu’il promettait comme à l’habitude de ces gens des lendemains locaux qui chantent pour tous les habitants. La conclusion de cette lettre de novembre :

« Mon engagement est à la hauteur de nos ambitions. Restaurer un climat de confiance, d’apaisement, de transparence et de justice. C’est à ce prix qu’une nouvelle page de l’histoire de la ville s’écrira. »

C’est joli, mais dans sa lettre rien sur les impôts locaux que nous sommes en train de payer, la rage au cœur.

En revanche, voyant son rôle en rose, il est fier d’avoir brisé la grève pour leur dignité des agents des écoles et des centres de loisirs  où il aurait été capable, dit-il, de mobiliser plus de 200 personnes pour gardienner… 1000 enfants sur les 13 000 en question. Ce n’est pas de « briser » une grève qui « honore le service public » c’est de donner un exemple à tous qu’il n’y a aucune raison d’accepter un mépris à la manière des nobles envers leurs manants.

Le maire voit la vie en rose à propos des perspectives territoriales : « une nouvelle agglomération plus large et plus dynamique qui nous permettra de constituer un territoire capable de dialoguer et de peser au sein du Grand Paris ». Oui, cette zone UMP pèsera certes dans les réseaux d’influence du Grand Paris « hypothétique », mais comment pèsera dans tout cela  au sein de cette zone, la populaire Argenteuil ?

Le maire voit la vie en rose pour les agents peut-être déCAABilisés demain qui : « conformément à la loi, bénéficieront d’une protection de leur emploi, de leur rémunération et de leur déroulement de carrière ». Mais où, si cela était, vivront-ils ce compte de fée ?

Revenons les pieds sur terre, une terre qui n’est pas rose, et qui, sur tous les problèmes, locaux, mais avant tout à l’échelle du monde et du pays, exigent réflexion et action.

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