dimanche 23 novembre 2014

Education : on ne peut pas à la fois servir les capitalistes et préparer l'avenir de la jeunesse, surtout celle du monde du travail


De véritables moyens pour l’éducation, un point c’est tout !

 
Le gouvernement vient de lancer un énième plan contre le « décrochage » scolaire qui fait que chaque année 140 000 jeunes sortent de leur scolarité sans diplôme, ayant partiellement ou totalement abandonné l’école en cours de route. C’est une catastrophe pour l’avenir de ces jeunes et pour toute la société.

Parmi les « nouvelles » mesures annoncées, nouvelles mais dérisoires, pour lutter, sans rire contre ce décrochage qui peut s’opérer très tôt, il y a un numéro unique qui permettra aux jeunes et leur famille de contacter un conseiller pour connaître les solutions proposées ! Une "semaine de la persévérance scolaire" sera organisée chaque année ! Le gouvernement déclare qu’il fera également appel aux associations et aux entreprises, bien connues pour s’intéresser à l’avenir de la jeunesse !

Il n’y a pourtant pas de secret. Ce qui crée le décrochage scolaire, ce sont les classes surchargées, les difficultés particulières des établissements des quartiers populaires, la formation insuffisance des enseignants, le non-remplacement.

Cette situation pourrait être illustrée de mille façons dans le Val d’Oise : des élèves-instits en colère cette semaine dans le département contre une formation dans des conditions impossibles, un non-remplacement généralisé, l’appel à Pôle emploi pour trouver des vacataires…

Cela fait belle lurette que l’Etat organise le décrochage scolaire de toute une fraction de la jeunesse, faisant mine, de temps en temps, à s’y intéresser !

C’est par la lutte de tous que l’on pourra supprimer les conditions du décrochage scolaire.

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