Municipaux
de Grenoble : la mobilisation a payé
La ville de Grenoble, gérée par
les écologistes et le Parti de gauche, avait décidé de ne pas renouveler
122 CDD. Cette décision allait priver de salaire des travailleurs
précaires, dont le travail permet le fonctionnement des services, et dégrader
les conditions de travail du personnel restant. L'accueil d'une antenne de
quartier de la mairie a dû fermer deux après-midis fin septembre par manque de
personnel, tandis que d'autres antennes sont en sous-effectif ou ne sont
ouvertes qu'avec des travailleurs précaires.
Après
plusieurs assemblées générales appelées par la CGT et rassemblant précaires et
titulaires, la grève a été votée pour le mardi 14 octobre, jour du « Forum
pour l'emploi » organisé par un service municipal dans lequel travaillent
18 agents, dont 11 en CDD jusqu'au 31 décembre.
Ce
jour-là, une quarantaine de grévistes se sont retrouvés sur le perron de la
mairie. À l'annonce des nouvelles propositions de la mairie, la grève a été
levée. Certains contrats ont été prolongés. Et surtout, la mairie s'engage à
trouver à la ville et au CCAS des postes aux employés en situation de
précarité. Elle accepte aussi de remplacer les absences supérieures à
15 jours et paie la demi-journée de grève.
Les
travailleurs, titulaires ou non au coude à coude, sont fiers de s'être fait
entendre et d'avoir obtenu ces avancées.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire