Gattaz, leur
amour...
Venant après Valls, Sapin, le ministre des
Finances, a conclu l’université d’été du Medef en disant : « Des déclarations
d’amour ont été faites. Il m’appartient aujourd’hui de vous donner quelques
preuves d’amour. » Il s’est engagé à supprimer la rétroactivité fiscale, comme
le réclamait le Medef.
Le gouvernement multiplie les cadeaux envers son
patronat bien aimé. L’ennui, c’est que c’est la population qui finance tout ça
!
Cocktail
patronal
Ce géant fait pourtant de gros profits et
continue de racheter des concurrents de par le monde. Mais produire autant,
sinon plus, avec moins de personnel, ça dope les profits.
Une dose de licenciements, deux doses de profits
: c’est la recette de tous les patrons. Quand le patronat prospère, les
travailleurs trinquent.
Service
privé... de communications
Plusieurs bourgs de Lozère et leurs habitants
sont régulièrement privés de téléphone et d’internet. Du coup, les malades ne
peuvent pas appeler les secours, les infirmières ne peuvent plus télédéclarer
leurs patients à la Sécu, les distributeurs de billets sont en panne, etc.
Ces villages ont porté plainte pour « mise en
danger de la vie d’autrui » et réclament un réseau sûr et efficace. Ils ont
bien raison.
Privatiser les télécommunications a dégradé le
service rendu à la population, mais cela a permis aux opérateurs privés de s’en
mettre plein les poches. Le principal, Orange, a versé deux milliards de
dividendes à ses actionnaires en 2013 et… supprimé plus de 6000 emplois.
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