La
population d’Argenteuil doit se faire entendre
La
population d’Argenteuil subit depuis bientôt six mois une succession de mauvais
coups qu’elle ne peut accepter et qui s’ajoutent à ceux de la politique
Hollande-Valls.
Maison des femmes dont on connaît mal la
configuration future, avenir incertain du
centre d’accueil des « sans abri » et d’un certain nombre de structures et d’activités.
Augmentation importante de tarifs. Assistantes maternelles attaquées de plein
fouet parallèlement à l’existence même des crèches municipales. Passivité de la
municipalité sur la question des « rythmes scolaires » créant une
situation de rentrée scolaire calamiteuse,…
Cette politique se traduit par des
centaines de licenciements qui entraînent des catastrophes pour les familles
concernées, par une dégradation des conditions de travail des personnels, par
une ambiance délétère au sein des services municipaux.
C’est le service public que l’on remet
de cette façon en cause. Tout cela sous prétexte de difficultés financières,
certes sans doute réelles, mais que toute la population, ne peut accepter, elle
qui, jamais, d’une façon ou d’une autre, échappe à l’impôt. De la même façon, elle en a « ras-le-bol »
du combat entre le nouveau et l’ex-maire qui relève bien davantage à un « combat
de coqs » qu’à de la confrontation politique.
La population d’Argenteuil doit se
faire entendre.
C’est pourquoi notre parti Lutte Ouvrière
appelle tous les Argenteuillais à exiger l’abandon par la municipalité d’une
politique néfaste à tous, et à se retrouver aux côtés des organisations
syndicales des personnels territoriaux ou d’enseignants qui appellent elles-aussi
à se rassembler.
RASSEMBLEMENT
Mercredi
17 septembre
A 18
heures 30
Parvis
de l’Hôtel de Ville
A
l’occasion du Conseil municipal
Que vive la Maison des femmes
Dans le
commentaire d’une de nos brèves que nous évoquions hier, l’Adjoint au maire d’Argenteuil,
P. Métézeau écrit : « Toutefois j'indique des maintenant que la
Maison des femmes gardera bien sa spécificité, et ne sera pas "fondue ou
confondue" avec la future maison des familles. ».
Si l’on
comprend bien, la « Maison des femmes » sera maintenue comme entité « visible ».
Au-delà
des autres problèmes que pose ce déplacement de la Maison des femmes, nous
prenons acte de cet engagement.
La
Maison des femmes a sa totale raison d’être, car le combat pour la situation
des femmes est différent de celui pour le bien-être des familles. Aujourd’hui,
le combat des femmes, pour l’égalité, pour la maîtrise de leur vie, face à une
société machiste, est une priorité.
Tencate-bezons : vive les
militants syndicalistes
La semaine
dernière, nous avons participé au rassemblement de protestation contre les
misères que la direction de l’usine Tencate de Bezons opère contre un militant
syndicaliste de la CGT, délégué syndical et délégué au Comité d’entreprise.
Elle reproche à ce militant syndicaliste d’être un syndicaliste. Elle lui
reproche d’avoir été, il y a quelques mois, un des acteurs… d’une grève !
Il y a
quelques jours, les membres du CE se sont prononcés sur ce licenciement comme
la loi l’exige. Résultat : 3 voix contre celui-ci, une abstention, et zéro
pour !
Alors,
pour la direction qui ne sort pas grandie de cette affaire, une seule solution :
laisser tomber une procédure qui n’aurait jamais dû commencer.
Chaises musicales argenteuillaises (suite)
Nous évoquions
hier la valse des déplacements que connaissent, au rythme des changements de
municipalité, un certain nombre de services et structures municipales.
Nous
évoquions ainsi le risque que la Maison de quartier du centre-ville soit
déplacée.
C’est
bien cela. Il est envisagé qu’elle soit déplacée vers le « centre culturel »
de la rue des Gobelins.
Comme
la MJC d’Argenteuil n’a pas de locaux de disponibles, il ne resterait à cet
endroit que la possibilité de se débarrasser des « Ateliers du 5 », qui,
on l’imagine, ne vont pas l’entendre de cet oreille.
Et
attention, quand un artiste ne voit pas quelque chose en peinture, il peut
devenir très méchant.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire