mardi 9 septembre 2014

Bulletin Lutte Ouvrière des Territoriaux d'Argenteuil et de l'Agglomération de ce 9.09.14.



Pour les revendications, la grève est l’arme des travailleurs
La municipalité fait à Argenteuil ce que le gouvernement effectue à l’échelle du pays. L’un et l’autre s’en prennent aux travailleurs et au service public. Localement, la liste des mauvais coups opérés envers nous depuis avril est longue. Elle touche tous les personnels, tous les services.
         Unis, déterminés, dans l’action, comme nous le sommes aujourd’hui à l’appel de la CGT, nous avons les moyens de mettre un terme à cette offensive.
         Après la réussite de notre réunion de lundi dernier, et de la manifestation qui nous a conduits aux portes closes de la mairie, la journée de grève d’aujourd’hui est une nouvelle étape. La municipalité doit vite prendre la mesure de la force que nous représentons.

Uniforme ou pas, tous des travailleurs en colère
A la police municipale, les heures travaillées le dimanche ne sont plus comptabilisées comme heures supplémentaires.
         Les dimanches ne sont pas, pourtant, de tradition et au vu de la vie des familles, des journées comme les autres. Bref, un élément supplémentaire à ajouter à la déjà longue liste de nos revendications.

A moins que cela soit du travail d’amateur…
A l’issue de sa tournée des écoles de la Ville le jour de la rentrée, le moral du maire devait être très bas au vu de l’accueil souvent froid voire glacial qu’il a reçu de la part des enseignants et de notre part.
         La réforme des « rythmes scolaires » n’est peut-être pas de son fait, mais la façon dont il a procédé, sans rien faire, lui, d’avril à fin juin, lui revient totalement.
         Dans l’Argenteuillais ressuscité, la municipalité déclare : « … la nouvelle municipalité  s’est rapidement mise au travail afin de préparer le rentrée dans les meilleures conditions possibles pour tous les Argenteuillais. »
         Si elle ne s’était pas mise rapidement au travail, alors, on se demande bien ce qu’il en serait de cette situation déjà catastrophique

Des problèmes communs, une union nécessaire des travailleurs
A la CAAB, aux ordures ménagères, il n’y a pas eu l’embauche de saisonniers cet été. Conséquence, ceux qui n’étaient pas en vacances ont dû travailler toutes les semaines d’affilée.
         La direction de la CAAB prendrait-elle exemple sur ce qui se passe à la Ville d’Argenteuil ?

Des grosses dépenses pour après-demain, qu’à cela ne tienne
La haute direction montre depuis des mois que la légalité n’est pas son premier souci. Elle licencie en dépit de celle-ci, même lorsque ses propres services indiquent que c’est « hors-la-loi ». Tribunal administratif ? Prud’hommes ? Qu’à cela ne tienne, c’est dans mathusalem, alors, après nous, le déluge !
         Attention seulement à la montée des eaux de la mobilisation.

De ce côté-là, très certainement
La cour des comptes parle d’un million d’économies à faire en dépenses de personnels.
         Indemnités des élus, quelques postes de DGS supprimés, leurs voitures de fonction et les belles maisons qu’ils occupent vendues, cela doit faire le compte, non ?

Sont pas bons, même aux dominos
Atsem, nous devions commencer à 8.45, au moment même où l’école maternelle doit commencer.
         Impraticable. Au vu de l’absurdité, notre heure d’embauche a été avancée à 8 heures 30. Mais le problème revient à 11 heures 20 avant l’heure du midi. Et il est là le soir, encore plus important, au moment de la sortie, où nous sommes censés ne plus être là !
         « Mon maire, un fameux bricoleur faisait en amateur, des organisations scolaires… » (D’après Boris Vian)

Dit la fouine
Son badge volant au vent, il met son nez partout, il fouine, il furète, sans que l’on sache bien quelle est sa fonction. Mais en tout cas, à l’Hôtel de Ville, c’est pesant.
         Surveillé de cette façon, on ne peut vraiment pas travailler correctement. Quand on a quelqu’un comme lui sur le dos, c’est vraiment lourd à porter.

A quel jeu se livrent-t-ils ?
Il y aura bientôt deux postes non pourvus à la médiathèque Aragon. L’un vacant depuis juin, l’autre qui le sera au 1er octobre. Pas de remplacement en vue à ce jour.
         On n’est pourtant pas loin des yeux du maire. Et pour la culture, il n’y a pas que les livres de compte qui comptent, il y a les livres tout simplement.

A trop vouloir prouver
Pas contente de l’appel à la lutte de la CGT, la direction part en guerre contre elle en supprimant la Commission Paritaire locale, justifiant son affaire par sa volonté d’instaurer plus de « partialité ».
         Parce qu’elle compte expliquer au personnel qu’il est préférable d’avoir affaire à des élus que l’on ne connaît pas, qui agissent loin de leurs mandants, sans rendre de comptes le plus souvent, plutôt qu’à des élus que l’on connaît et à qui, si cela ne va pas, on peut toujours aller illico demander des comptes ?

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