Pour les revendications, la
grève est l’arme des travailleurs
La
municipalité fait à Argenteuil ce que le gouvernement effectue à l’échelle du
pays. L’un et l’autre s’en prennent aux travailleurs et au service public.
Localement, la liste des mauvais coups opérés envers nous depuis avril est
longue. Elle touche tous les personnels, tous les services.
Unis, déterminés, dans l’action, comme
nous le sommes aujourd’hui à l’appel de la CGT, nous avons les moyens de mettre
un terme à cette offensive.
Après la réussite de notre réunion de
lundi dernier, et de la manifestation qui nous a conduits aux portes closes de
la mairie, la journée de grève d’aujourd’hui est une nouvelle étape. La
municipalité doit vite prendre la mesure de la force que nous représentons.
Uniforme ou pas, tous des
travailleurs en colère
A
la police municipale, les heures travaillées le dimanche ne sont plus
comptabilisées comme heures supplémentaires.
Les dimanches ne sont pas, pourtant, de
tradition et au vu de la vie des familles, des journées comme les autres. Bref,
un élément supplémentaire à ajouter à la déjà longue liste de nos
revendications.
A moins que cela soit du
travail d’amateur…
A
l’issue de sa tournée des écoles de la Ville le jour de la rentrée, le moral du
maire devait être très bas au vu de l’accueil souvent froid voire glacial qu’il
a reçu de la part des enseignants et de notre part.
La réforme des « rythmes scolaires »
n’est peut-être pas de son fait, mais la façon dont il a procédé, sans rien
faire, lui, d’avril à fin juin, lui revient totalement.
Dans l’Argenteuillais ressuscité, la
municipalité déclare : « … la nouvelle municipalité s’est rapidement mise au travail afin de
préparer le rentrée dans les meilleures conditions possibles pour tous les
Argenteuillais. »
Si elle ne s’était pas mise rapidement
au travail, alors, on se demande bien ce qu’il en serait de cette situation
déjà catastrophique
Des problèmes communs, une
union nécessaire des travailleurs
A
la CAAB, aux ordures ménagères, il n’y a pas eu l’embauche de saisonniers cet
été. Conséquence, ceux qui n’étaient pas en vacances ont dû travailler toutes
les semaines d’affilée.
La direction de la CAAB prendrait-elle
exemple sur ce qui se passe à la Ville d’Argenteuil ?
Des
grosses dépenses pour après-demain, qu’à cela ne tienne
La
haute direction montre depuis des mois que la légalité n’est pas son premier
souci. Elle licencie en dépit de celle-ci, même lorsque ses propres services
indiquent que c’est « hors-la-loi ». Tribunal administratif ? Prud’hommes ?
Qu’à cela ne tienne, c’est dans mathusalem, alors, après nous, le déluge !
Attention seulement à la montée des
eaux de la mobilisation.
De ce côté-là, très
certainement
La
cour des comptes parle d’un million d’économies à faire en dépenses de personnels.
Indemnités des élus, quelques postes de
DGS supprimés, leurs voitures de fonction et les belles maisons qu’ils occupent
vendues, cela doit faire le compte, non ?
Sont pas bons, même aux dominos
Atsem,
nous devions commencer à 8.45, au moment même où l’école maternelle doit
commencer.
Impraticable. Au vu de l’absurdité,
notre heure d’embauche a été avancée à 8 heures 30. Mais le problème revient à
11 heures 20 avant l’heure du midi. Et il est là le soir, encore plus
important, au moment de la sortie, où nous sommes censés ne plus être là !
« Mon maire, un fameux bricoleur
faisait en amateur, des organisations scolaires… » (D’après Boris Vian)
Dit la fouine
Son
badge volant au vent, il met son nez partout, il fouine, il furète, sans que
l’on sache bien quelle est sa fonction. Mais en tout cas, à l’Hôtel de Ville,
c’est pesant.
Surveillé de cette façon, on ne peut
vraiment pas travailler correctement. Quand on a quelqu’un comme lui sur le
dos, c’est vraiment lourd à porter.
A quel jeu se livrent-t-ils ?
Il
y aura bientôt deux postes non pourvus à la médiathèque Aragon. L’un vacant
depuis juin, l’autre qui le sera au 1er octobre. Pas de remplacement en vue à ce
jour.
On n’est pourtant pas loin des yeux du
maire. Et pour la culture, il n’y a pas que les livres de compte qui comptent,
il y a les livres tout simplement.
A trop vouloir prouver
Pas
contente de l’appel à la lutte de la CGT, la direction part en guerre contre
elle en supprimant la Commission Paritaire locale, justifiant son affaire par
sa volonté d’instaurer plus de « partialité ».
Parce qu’elle compte expliquer au
personnel qu’il est préférable d’avoir affaire à des élus que l’on ne connaît
pas, qui agissent loin de leurs mandants, sans rendre de comptes le plus
souvent, plutôt qu’à des élus que l’on connaît et à qui, si cela ne va pas, on
peut toujours aller illico demander des comptes ?
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