samedi 27 septembre 2014

Air France, retraités, les combats du monde du travail


Retraités et salariés en activité, un même combat

Les retraités seront à nouveau dans la rue ce mardi 30 septembre. Ils dénoncent le blocage de leurs pensions, et la ponction importante sur eux  opérée par le gouvernement via l’augmentation de l’impôt sur le revenu. Comme l’écrit le syndicat CGT des retraités : « Nos pensions sont bloquées, mais en plus nous devons faire face aux hausses d’impôts, avec la suppression de la ½ part fiscale aux veufs et veuves ou divorcés qui ont élevé au moins un enfant, mais surtout avec la prise en compte dans l'impôt sur le revenu de la majoration familiale pour les personnes ayant au moins trois enfants de 10 % sur la pension, jusqu'ici défiscalisée. 3,8 millions de retraités verront cette année, une augmentation de leur revenu imposable. Et ceux qui étaient jusqu’à présent non imposable ne bénéficieront plus, en 2015, du taux réduit de CSG de 3,8 %. »
         Pour donner au Médef, le gouvernement prend dans la poche des retraités.

         Tous les travailleurs sont concernés.
  
La leçon des pilotes d’Air France

Après l’abandon du projet « low cost » Transavia Europe, les pilotes d’Air France poursuivent leur grève pour obtenir des garanties sur les conditions de travail dans la filiale Transavia France. Ils veulent mettre à profit, logiquement, le rapport de force qu’ils ont su instaurer.

Si les directions des syndicats du personnel du transport aérien se préoccupaient vraiment des intérêts des travailleurs, elles appelleraient les autres catégories de salariés d’Air France, et au-delà, l’ensemble des travailleurs à les soutenir et même à se joindre aux grévistes. Car si la grève se généralisait, cela permettrait de faire ravaler au patronat et au gouvernement tous ces plans de compétitivité imposés à tous.

En ne le faisant pas, voire, pour certains dirigeants syndicaux, en dressant une partie des travailleurs contre une autre sous prétexte de dénoncer le corporatisme des pilotes, ou pire en réclamant « le partage des efforts », ils ne choisissent pas le camp des travailleurs. C’est le moins que l’on puisse dire !

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