Arracher à la
bourgeoisie les milliards qui manquent aux communes populaires
Dans un style bien à lui, P Métézeau vient de discuter
sur son blog un de nos derniers articles portant sur les finances municipales
et les dépassements de coût des équipements comparés aux prévisions.
D’abord, il me
présente ainsi : «ancien conseiller
municipal-de-l'équipe-Doucet-qui -ne-manque-plus-une occasion-de-nous-rappeler qu'il-avait-pris
-ses-distances-avec-ce-dernier) » (Les tirets sont de PM).
Ancien conseiller
municipal-de-l’équipe-Doucet, soit. Mais pour le reste, monsieur Métézeau, non,
nous n’avons pas eu besoin de « prendre nos distances » avec M.
Doucet. Dès le début, nous avions choisi de les garder. C’est ce qui fait l’originalité
de notre courant politique. Ces distances existaient donc dès notre engagement
sur cette liste, et je suis sûr que vous vous souvenez que nous les avons
gardées, hors et dans le conseil municipal. Non ?
Lorsque nous fûmes
les seuls, oui les seuls, dès le début, dès 2008 et jusqu’en 2014, à nous
retrouver systématiquement aux côtés du personnel municipal, lors de ses
luttes, y compris contre la municipalité, nous étions ou pas « distants »
de la municipalité ? Oui dès 2008 !
Par ailleurs, cet
adjoint au maire nous reproche de mettre sur le même plan des dépassements de
coût et de des travaux non budgétés. Mais à propos de notre exemple de la
piscine Youri Gagarine, les travaux étaient nécessaires vraiment, pour la
population, pour les élèves en particulier, pour les collégiens. Alors, oui ces
travaux devaient être faits. Pour les détracteurs, fallait-il les faire ?
Nous réitérons ce que
nous avons déjà écrit. Que la municipalité actuelle établisse la liste des
travaux qui étaient nécessaires, et ceux qui ne l’étaient pas, ou moins…
A propos de
l’état des finances municipales constaté par la chambre régionale des comptes
et le préfet, monsieur Métézeau se gausse, sous-entendant que nous contestons
leur constat : « je pense que d'après M. Mariette ils sont tous aux
ordres de la bourgeoisie… ».
Ces honorables institutions sont certes au
service de la bourgeoisie, mais pas au titre sous-entendu par l’élu. Ils
doivent savoir compter, et nous répéterons à monsieur Métézeau, qu’en l’état
des charges municipales et des caractéristiques de notre commune populaire, et
l’engagement limité de l’Etat, les finances municipales d’une Ville telle
Argenteuil ne peuvent être que sur la corde raide.
Toute la question étant de faire payer la bourgeoisie,
pour le centre Gagarine comme pour le reste.
Une de nos dernières brèves concernait le
versement des dividendes au second trimestre avec une France championne d’Europe
voire du monde en la matière. Pas de « grain à moudre » de ce côté-là ?
Qu’en pense M. Métézeau ? DM
4 commentaires:
Oui, les travaux du centre nautique étaient nécessaires (mais pas les agrandissements, moins urgents), mais dans ce cas, ce que je reproche c'est qu'il aurait aussi fallu les financer, et payer les factures ! Puisque je dois lister les travaux selon leur utilité, je ne vais pas faire une liste exhaustive. Mais enfin, je trouve que refaire le parvis de la Basilique, réaliser le parc de l'abbaye, par exemple n'étaient vraiment pas des priorités qui mariaient de conduire la ville a la faillite. Encore pire, je trouve que le rond point des Champioux ou le nouveau kiosque a fleur sont un gâchis total et nuisible. Beaucoup de denses de fonctionnements sont également un gaspillage... Ces quelques exemples mériteraient d'être développés... Quant a la subvention récente a un club sportif, j'admets que cela peut faire débat, mais rappelons nous qu'elle répondait une promesse faite par l'ex-municipalité, promesse non tenue qui mettait le club dans une situation inextricable. Et vous M Mariette, peut on connaître votre liste de travaux inutiles ou de dépenses de fonctionnement exagérée réalisés par l'ancien ne municipalité?
En réponse a M Mariette : ce n'est pas parceque je conteste certaines de vos réponses, que je "me gausse" pour reprendre votre expression. Considérez mes réponse comme une marque d'intérêt, voire de respect, même si effectivement je ne partage pas nombre de vos analyses
Mes réponses à M. Métezeau sont les éléments d'un discussion sérieuse. Je pense que la vie municipale devrait justement être l'occasion de débats de fonds. A postériori mais surtout tout au long des années. Ainsi, les exemples de dépenses que P Métezeau évoque, je ne les défends surtout pas. Ils n'étaient absolument pas des priorités au bénéfice de la population. Comme un certain nombre de choses, nous les constatâmes a posteriori... Un véritable budget devrait se faire effectivement sérieusement selon l'axe, pour moi : voilà nos moyens, quelles priorités, avec celle, par ces temps de chômage, de priorité à l'emploi public. Et en toute transparence. Mais cela exige non seulement la volonté de ceux qui conduisent les affaires de la municipalité, mais, de notre point de vue, la mobilisation et l'action de la population. DM
J'espère que les réunions régulières plus fréquentes du bureau municipal, et du conseil municipal que nous poursuivrons, le travail préparatoire qui les précèdera en commission quand notre nouveau règlement intérieur aura été présenté et voté, la réorganisation de structures démocratiques de quartier, a titre d'exemple, permettront d'aller dans le sens d'une meilleure concertation avec la population et les forces vives. Je doute que nous soyons d'accord vous et moi , M. Mariette, sur les objectifs et surtout sur la façon de les atteindre, mais il est clair que le manque total de démocratie participative et de démocratie tout court de ces dernières années est un exemple a ne pas suivre, et que nous ne suivrons pas. Nous voyons bien (avec d'autres éléments plus généraux et notamment nationaux j'en conviens) ou il nous a mené, hélas.
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