Comme si on demandait l’avis de la population
Depuis les élections
municipales rien ne va plus entre la municipalité d’Argenteuil et la communauté
d’agglomération Argenteuil-Bezons censée unifier l’action des deux communes. Au
lendemain des élections municipales, le maire d’Argenteuil a dû déchanter. Il
croyait avoir raflé la CAAB en sus de la mairie d’Argenteuil. Il ne s’était pas
rendu compte que son score local ne le lui permettait pas. Depuis, ce n’est pas
le grand amour entre lui d’un côté, et le maire de Bezons et l’ex-maire
d’Argenteuil de l’autre.
Le maire d’Argenteuil ne décolère pas, et on peut aisément
imaginer tous les plans qu’il échafaude pour sortir de cette situation.
Les choses doivent s’accélérer pour que P. Doucet et D.
Lesparre lancent une campagne, avec un luxueux document à l’appui, et
l’organisation de deux réunions publiques, et pour que le maire d’Argenteuil y
aille d’une missive sur le sujet de son côté.
Le document des premiers est intitulé : « Non à la
disparition de l’Agglo Qui décidera pour nous ? », sous-entendu dans
le cas où les deux communes rejoindraient le « Grand Paris »
Oui, qui décidera pour nous, mais Agglo ou pas, les édiles
décident pour la population, une fois élus, loin de l’avis de celle-ci. L’actualité
(notre « agenda ») vient le confirmer.
On n’a jamais vu une telle agitation des deux camps sur le
terrain des questions qui rongent la situation des milieux populaires :
revenus, emploi, services publics.
Sur ce terrain, directement concernés par l’avenir de ces
grandes manœuvres autour de « l’Agglomération », il y a les
personnels. Ils doivent, eux en particulier, suivre l’affaire de près. Là, on n’est
plus dans le domaine des intérêts politiciens.
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