Kerry, secrétaire d’État
américain, et Lavrov, son homologue russe, se sont rencontrés à Paris pour
négocier le sort de l’Ukraine. Aucun représentant ukrainien n’était invité, pas
plus de l’ouest que de l’est du pays. Au même moment, on dit que Merkel et
Poutine multiplient les conversations téléphoniques.
Les
dirigeants occidentaux prétendent défendre le droit des Ukrainiens à disposer
de leur sort. Mais ils n’ont pas de mots assez durs pour dénoncer le référendum
au cours duquel plus de 95 % des habitants de Crimée ont voté pour leur
rattachement à la Russie. Et ils s’arrangent avec Poutine dans des tractations
secrètes pour se partager les zones d’influence en Europe de l’Est.
Comme
il y a 70 ans, lors de la conférence de Yalta (en Crimée), quand Staline,
Roosevelt et Churchill se partageaient le monde. Ou quand, à la fin du 19ème
siècle, les deux grandes puissances impérialistes, la France et la
Grande-Bretagne se partageaient l’Afrique comme on se partage un gâteau.
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