lundi 24 mars 2014

Indemnisation chômage : un communiqué de Lutte Ouvrière du 23.03.14.

Les patrons licencieurs vont faire payer leurs victimes

Derrière des effets d’annonces trompeurs visant à faire passer des reculs pour des avancées, le patronat vient d’obtenir de quelques syndicats leur approbation pour mettre en place de nouvelles règles d’indemnisations des chômeurs qui vont aggraver la situation déjà précaire de centaines de milliers de chômeurs.
      Même un licencié qui n’a, par exemple, qu’une malheureuse prime de licenciement de 9000 euros se verra privé d’indemnisation pendant 100 jours, au lieu de 75 aujourd’hui. Et cela peut aller jusqu’à 180 jours sans indemnisation en fonction du montant de la prime.
Car il s’agit de centaines de milliers de salariés mis à la rue chaque année par leur patron et privés par cette décision arbitraire de leur emploi et leur salaire.
       À cela s’ajoute la restriction des droits au chômage des intérimaires, des cotisations nouvelles pour les plus de 65 ans et d’autres attaques qui toucheront les uns et les autres. Au total le patronat va récupérer entre 400 et 800 millions d’euros sur le dos des chômeurs, sans pour son compte débourser un centime pour le chômage dont il est pourtant le seul responsable.
       Même si les licenciements économiques ont été retirés provisoirement de ce dispositif, il n’en reste pas moins injuste et scandaleux.
        Lutte Ouvrière proteste contre cette nouvelle attaque en règle contre le monde du travail et contre ceux dont la situation est la plus précaire et la plus dramatique. Pour renflouer les comptes de l’Unedic il faut commencer par interdire tous les licenciements en garantissant les salaires de tous.

                                                       Lutte Ouvrière le 23.03.14.


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