Le parlement grec est sur le point d’adopter une « réforme de
la fonction publique » dont la première conséquence sera le licenciement
immédiat de 4 000 fonctionnaires, et de 7 000 de plus d’ici à la fin 2014.
C’est que le FMI, la BCE et la Commission européenne
maintiennent la pression. Elles veulent bien débloquer 8 milliards de plus pour
« sauver » l’État grec (et surtout éviter aux grandes banques
françaises et allemandes de voir disparaitre leur débiteur !)... à
plusieurs conditions : qu’il compresse les effectifs des fonctionnaires,
qu’il poursuive les privatisations et qu’il diminue le salaire minimum – car
les 586 euros bruts actuels, c’est vraiment bien trop !
Les travailleurs grecs
qui ont manifesté contre ces mesures mercredi dernier continueront cette
semaine à faire entendre leur colère.
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