J’ai pu
assister au début de la réunion qui s’est tenue à l’initiative de quelques
parents hier au soir à l’Ecole de la Croix-Duny. Cette école, j’y ai enseigné
il y a… 35 ans. Ce sont les mêmes bâtiments alentour, mélange de cités populaires et de
pavillons. Mais la crise est passée par là. Les cités se sont appauvries. Les
habitants des pavillons, pour la plupart, ont scolarisé leurs enfants ailleurs.
Cette
école est confrontée depuis des années, comme dans bien d’autres endroits, et
pour les mêmes raisons à des difficultés très importantes : quelques
élèves violents, un niveau faible, des personnels fatigués.
La
responsabilité de l’Etat est écrasante, les conséquences pour l’avenir sont
évidentes, celles de l’ « échec scolaire ». C'est inacceptable.
Les
parents d’élèves ne sont pas prêts à laisser la situation en l’état. Ils étaient plus d'une soixantaine à s’être déplacés hier au soir.
La
municipalité responsable du « temps du midi » quelque peu défaillant
dans cette école, était là. Mais la principale autorité locale, en matière d’éducation
nationale, l'inspecteur primaire, n’avait en revanche pas jugé bon, lui, d’être présent.
Les
parents ont appris que la directrice, en congé maladie depuis plusieurs
semaines, ne reviendrait pas. Il faut donc la remplacer par une personne solide
et expérimentée. Il faut le remplacement immédiat des enseignants en arrêt maladie également.
Il faut que ce temps du midi permette aux enfants d’être bien encadré.
Bref,
un traitement immédiat et radical doit être prescrit à cette école primaire du
Val-Sud. Les enfants le méritent. Les parents l’exigent.DM
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