Vingt ans après les faits
s’ouvre le premier procès en France d’un homme soupçonné d’être un des cadres
du régime rwandais qui avait organisé l’assassinat de plus de 800 000 Tutsis en
avril 1994. Et encore, cet ancien chef des services de renseignement, ancien
fondateur de la Radio-télévision Mille Collines qui appelait au génocide, n’est
accusé que de complicité.
L’État français a été l’allié actif de ces
génocidaires avant et pendant les exécutions. Il a ensuite couvert les
assassins en protégeant leur fuite vers le Congo voisin puis en les accueillant
en exil.
Le grand absent au banc des accusés,
c’est l’État français.
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