Du
début des années 1960 au début des années 1980, l’État français a organisé la
déportation de 1 600 enfants réunionnais (orphelins ou présumés abandonnés)
vers la métropole. On leur promettait qu’ils pourraient y faire des études puis
s’en retourner vers leur pays natal. Mais, arrachés brutalement à leur
environnement, ils furent placés en foyer ou en famille d’accueil dans des
conditions souvent indignes, voire utilisés comme main d’œuvre agricole
gratuite, dans les champs de la Creuse et d’ailleurs.
Les députés voteront sans doute
aujourd’hui une motion reconnaissant la responsabilité de l’État français dans
cette maltraitance. Une reconnaissance bien tardive, et dont il est affirmé
d’avance qu’elle n’ouvrira droit à aucune réparation !
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire