La
mort hier de cinq manifestants pro-européens, tués par la police à Kiev, ne
peut que choquer. Le gouvernement ukrainien s’engage depuis dimanche dans une
répression de plus en plus brutale, après avoir fait voter la semaine dernière
des lois très répressives.
Les nationalistes qui veulent que
l’Ukraine se rapproche de l’Union Européenne et s’éloigne de la Russie s’en saisissent. Ils
semblent se préparer à de nouveaux affrontements, espérant sans doute acculer
le gouvernement à une répression encore plus scandaleuse et par là à la
démission.
Mais cette opposition – qui présente
l’association avec l’Union Européenne comme une assurance de prospérité et de
démocratie - ne représente pas plus une perspective favorable aux intérêts de
la population travailleuse, que le régime corrompu de Ianoukovitch.
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