Capitalisme : inégalités mondialisées
L’organisation humanitaire britannique Oxfam vient de
publier un rapport dans lequel elle dénonce le fait qu’avant la crise de 2008,
la moitié des richesses mondiales étaient déjà détenues par les 2 % les
plus riches de la population, et qu’à présent 1 % détient 46 % des
richesses.
Alors que, du côté des travailleurs, on compte, selon les
chiffres officiels (forcément sous-estimés), 202 millions de chômeurs, Oxfam
évalue à 110 trillions (110 000 000 000 000) de dollars la fortune des 1 %
les plus riches de la planète.
Ces chiffres
astronomiques sont autant de raisons de mettre à bas une société aussi
inégalitaire. Et d’en construire une autre, plus juste et plus humaine.
Des aides au patronat à fonds perdus
Pour justifier le cadeau de 35 milliards d’euros
qu’Hollande vient de lui accorder sous forme de suppression des cotisations
familiales, le patronat a sorti de son chapeau la promesse de créer, on ne sait
pas quand, 1 million d’emplois.
On peut avoir
une petite idée sur ce que valent ces promesses patronales puisque, lorsque la TVA sur la restauration a été
baissée en 2009 pour une valeur de 3 milliards d’euros par an, les patrons du
secteur avaient promis de créer 40 000 emplois. Or, avec plusieurs années de
recul, des rapports officiels ont chiffré entre 6 700 et 10 000 emplois
réellement créés. Ce qui fait chaque année 300 000 euros d’argent public par
emploi créé par les patrons de la restauration.
Au lieu de
supprimer des emplois publics pour transférer des milliards au patronat, il
faudrait au contraire utiliser l’argent public pour recruter dans les écoles,
les hôpitaux, les transports, etc.
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