La CGT et la CFDT eurent jusqu'en 1988 des locaux sur Argenteuil. Ce fut en particulier ce que les anciens Argenteuillais appelaient la "Bourse du travail" de l'avenue Jean-Jaurès occupée par l'Union Locale des syndicats CGT de la commune.
Ce batiment menaçant ruine, la municipalité Robert Montdargent d'alors rénova une ancienne usine près du stade du Marais pour donner aux organisations syndicales des locaux convenables.
Mais depuis 2001, les municipalités ont abandonné le pacte moral qui, autour de ce transfert, liait la commune aux organisations syndicales, à l'égard de la CGT en particulier, qui avait accepté de quitter le Bourse du travail de l'avenue Jean-Jaurès.
Les deux municipalités, depuis lors, n'ont pas cessé de restreindre l'utilisation par les organisations syndicales des locaux du nouvel espace baptisé en 1988 Nelson Mandéla. La municipalité de droite supprima la subvention à l'Union locale CGT, et restreignit ses locaux. L'actuelle n'a pas rétabli la subvention et continue à grignoter l'utilisation syndicale des salles par les syndicats.
C'est d'autant plus inacceptable que l'offensive patronale a des conséquences dramatiques dans les petites entreprises, et que les militants syndicaux qui reçoivent des travailleurs désemparés sont pour ces derniers souvent le dernier recours. Certains jours, il peut y avoir la queue à l'Union locale CGT.
Il faut rétablir une véritable aide municipale aux organisations syndicales d'Argenteuil.
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