Alors que le nombre de dépôts
de bilan a explosé au troisième trimestre, Arnaud Montebourg annonce un plan de
« résistance économique ». L’État, via la Banque publique
d’investissement et le Fonds de développement économique, apporterait des capitaux
publics pour inciter des repreneurs à racheter les entreprises en faillite.
Cela n’est guère rassurant pour les
travailleurs qui sont menacés par la fermeture de leur entreprise. Au mieux,
seule une minorité aura la chance de passer entre les gouttes.
Mais cette mesure est surtout une belle
aubaine pour des repreneurs spécialisés, qui agissent comme des vautours,
dépeçant leur proie avant de la liquider. Pour sauver les emplois sans enrichir
des repreneurs opportunistes, il est vital de placer les comptes et les bilans
de ces entreprises sous le contrôle direct des travailleurs.
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