Des versements d’argent clandestins, de l’évasion fiscale, un compte en banque secret, des retraits en liquide, des enveloppes pleines de billets qui circulent, de la corruption pour 16 millions d’euros, et sur toute cette pratique, motus et bouche cousue, c’est la loi du silence.
Est-ce là la liste des ingrédients d’un film sur la mafia ?
Non. C’est la routine du patronat de la métallurgie dont les représentants viennent de passer en procès, pour avoir utilisé une caisse noire pour soudoyer des bureaucrates syndicaux, entre autres, afin d’éviter des conflits sociaux. Mais comme la justice est bonne fille avec le monde patronal, les représentants de l’UIMM qui se retrouvent dans le box des accusés ne risquent que de la prison avec sursis et une amende qui sera au maximum équivalente à 2,5 % des sommes qui ont disparu de cette caisse, sans qu’on en connaisse les destinataires.
La justice a les yeux bandés… surtout quand elle juge des patrons.
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