Le
Leclerc drive d’Auxerre, au lieu d’embaucher des salariés, leur propose une
formation de six semaines non rémunérée en échange d’une promesse d’un éventuel
CDI. Les employés ne touchent que leurs allocations chômage, s’ils y ont droit.
Leclerc a ainsi à sa disposition des salariés à plein temps et reçoit en plus
de l’argent pour financer leur « formation » de préparateur de
commande, qui ne dure en réalité qu’environ une heure. À l’issue des six
semaines, bien peu sont embauchés et l’affaire recommence avec une nouvelle
fournée de stagiaires.
Ces méthodes sont pratiquées par d’autres
patrons de la distribution, avec la complicité active ou passive de Pôle emploi
et des conseils régionaux qui financent la « formation ». Est-ce cela
que le gouvernement appelle le « traitement social du chômage » ?
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