Alors
que la Guadeloupe
est frappée par une montée de violence et de délinquance, avec 38 meurtres
depuis le début de cette année, le gouvernement a envoyé le super flic Valls en
tournée aux Antilles. Même si Valls promet, comme le réclament les élus
antillais, d’augmenter les effectifs policiers (ce qui n’est même pas sûr),
cela ne réglera rien.
Les causes profondes de cette flambée
dramatique de violence sont connues : un taux de chômage des jeunes de 57%
en Guadeloupe, un illettrisme massif, des licenciements et pas d’embauche pour
les jeunes. Pour remédier à cette catastrophe sociale, la population antillaise
ne peut compter ni sur Valls ni sur Hollande mais plus sûrement sur une
nouvelle mobilisation collective.
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