Hollande à Florange
De
toutes ses promesses, la seule que Hollande tient vis-à-vis de Florange, c’est
de revenir. La belle affaire ! Qu’est-ce que cela peut faire aux jeunes de
la région qui ne trouvent pas de travail ? Qu’est-ce que cela peut faire
pour les commerçants qui voient la région s’appauvrir en perdant encore des
emplois ? Qu’est-ce que cela peut faire aux ouvriers de Florange des
hauts-fourneaux, de revoir la tête de Hollande ?
Entre Sarkozy et Hollande, il y a eu un
changement de style, mais le cynisme vis-à-vis des travailleurs est le même.
Comme
Gandrange, Florange restera le symbole d’une politique servile, dévouée au
grand patronat. Florange a fait, une fois de plus, la démonstration que le
personnel politique n’est payé que pour obéir aux capitalistes. En dépit de ses
promesses, Hollande a montré qu’il était incapable de s’opposer aux décisions
d’un patron comme Mittal. Il a capitulé lâchement parce qu’il refuse d’imposer
quoi que soit à la bourgeoisie. Et il n’y a pas que Mittal, il y a aussi
Peugeot, Renault…
Hollande n’a rien pu, n’a rien voulu faire
pour sauver les emplois à Florange. Il en est de même à l’échelle de toute
l’économie, le gouvernement n’a aucune prise, est incapable de peser car il est
à genoux face aux capitalistes. Ce sont eux qui décident, et ils ont tous les
droits !
Les travailleurs de Florange n’ont rien à
espérer d’une telle visite. Ils ne peuvent faire confiance ni au patronat ni
aux gouvernements serviles face aux plus riches. Si les travailleurs veulent
changer la situation, ils ne peuvent compter que sur leur révolte.
Nathalie Arthaud
HIER A FLORANGE... |
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