Amina Sbouï, jeune militante du groupe Femen détenue depuis la mi-mai dans une prison pour femmes, vient d’être remise en liberté. Mais elle reste inculpée au motif d’avoir peint le mot « Femen » sur le mur d’un cimetière dans le but de dénoncer un rassemblement salafiste… pourtant interdit par les autorités. Pour ce geste, elle risque deux ans de prison.
Avec ses camarades, elle combat le statut de mineures dans lequel le gouvernement tunisien et les réactionnaires de tout bord veulent enfermer les femmes. La libération d’Amina, due à une large mobilisation dans le pays et à l’étranger, illustre la nécessité de continuer ce combat.
Vive la lutte des femmes, en Tunisie comme ailleurs ! |
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