mardi 2 juillet 2013

Chez Paul, la brioche pour le patron, des miettes de plus en plus réduites pour les travailleurs

Nous sommes tombés par hasard sur le numéro de juin de la revue du Comité de d’entreprise de « Chez Paul ». A Argenteuil, plusieurs travailleurs travaillent à la boulangerie du même nom.
     On nous y apprend que la direction vient de dénoncer l’accord dit des « 35 heures » qu’elle avait signé en 2000.
     Il s’agit pour la direction d’annualiser le temps de travail. Danger-danger.
     Les responsables élus des travailleurs résument de la façon suivante le recul prévu par la direction : « fini les heures supplémentaires, fini les 2 jours de repos, fini les RTT, fini pour les boulangers les 8 h à 25 % ». On n’est pas obligé d’être dans l’entreprise pour comprendre que la direction veut faire reculer la situation des travailleurs.

     Bien évidemment, même éparpillé aux quatre coins du pays, les salariés ont toujours la possibilité de mettre dans le pétrin ceux qui leur veulent du mal en dégradant un peu plus leur condition.


Le blé pour les patrons, et pour les travailleurs : ce n'est pas du gâteau.

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