Apprentissage : encore un recul du gouvernement
La mesure n'était pourtant pas bien méchante : la prime en question, versée par les régions mais financée par l'État, ne représente que 20 % des quelque 2,8 milliards d'aides totales à l'apprentissage que les employeurs perçoivent sous forme d'exonérations de cotisations sociales et de crédits d'impôt.
Pour justifier leur levée de boucliers, les porte-parole du patronat ont mis en avant la situation des très petites entreprises et des artisans qui forment des apprentis. Or une bonne partie des 440 000 apprentis actuels travaillent dans de grandes entreprises comme La Poste ou la SNCF, mais aussi PSA ou la Société générale, où ce qu'ils rapportent à l'entreprise vaut largement la formation qu'on leur dispense.
N.C.
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