samedi 1 juin 2013

Crise, chômage, offensive du capital, unité de tous les travailleurs d'Europe

 Une catastrophe sociale, pas une fatalité

Alors que le nombre de chômeurs dépassent déjà les 5 millions en France, 43 000 travailleurs supplémentaires se sont inscrits à Pôle emploi en avril : 1300 par jour ! Autant de personnes qui basculent dans l’angoisse avant de plonger dans la précarité puis, souvent, la misère. C’est aussi 5 millions d’années de travail qui ont été perdues l’an dernier. Autant de richesses potentielles détruites.
     Le chômage n’est pas un fléau tombé du ciel. Il résulte de l’avidité patronale. Pour l’enrayer, il faut imposer de répartir le travail entre tous sans réduire les salaires, en prenant sur les profits de nos exploiteurs.

Proletários de Todoos Países, Uni-vos !

La Confédération Générale des Travailleurs du Portugal (CGTP) appelait à manifester contre l’austérité le jeudi 30 mai, l’un des quatre jours fériés supprimés par le gouvernement cette année. Le métro de Lisbonne était paralysé et des débrayages ont eu lieu dans de nombreuses entreprises. Les postiers faisaient grève contre la privatisation de la poste. Au Portugal le taux de chômage atteint 17,7 %, et le gouvernement, relayant les exigences de la troïka (Union Européenne, BCE et FMI), prévoit des suppressions de postes de fonctionnaires, l’allongement de leur temps de travail de 35 à 40 heures, le report de l’âge de départ à la retraite de 65 à 66 ans…
     Les travailleurs du Portugal combattent l’austérité. Dans toute l’Europe on impose les mêmes sacrifices aux classes populaires. Cela appelle à une riposte générale.

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