Inquiets
des records d’impopularité atteints par le gouvernement, une partie des députés
socialistes se sont lancés dans une campagne contre l’Allemagne. Selon eux,
« l’égoïste » Angela Merkel serait responsable de la politique
d’austérité en Europe. Ils sont rejoints – ou précédés - dans ce concert aux
relents chauvins, par Mélenchon et le Front gauche qui ne ratent pas une
occasion d’accuser l’Allemagne d’être en grande partie responsable de ce qui
arrive aux classes populaires en France. .
De
Berlin à Paris en passant par Madrid, Rome ou Athènes, tous les gouvernements
imposent l’austérité aux travailleurs. Ceux qui, à gauche, désignent Merkel et
l’Allemagne comme boucs-émissaires font diversion pour tenter de faire oublier
qu’ils défendent, derrière Hollande, les intérêts du patronat , y compris les
patrons bien de chez nous, les Peugeot, les Bettencourt et autres Dassault.
Après
deux mois de tractations, un gouvernement dit « d’union nationale »
s’est mis en place en Italie, qui réunit le parti de droite de Berlusconi, des
proches du premier ministre sortant et ce qu’on n’ose pas appeler la gauche,
dont l’un des membres est Premier ministre.
Pour
se faire élire, ces partis prétendent avoir des politiques opposées et
représenter des intérêts sociaux différents. Elus, ils mènent la même politique
d’austérité contre les classes populaires, de coupes drastiques dans les
services publics et de cadeaux fiscaux pour les riches.
Face
à l’union des politiciens qui, sous une forme ou une autre défendent tous les
intérêts des riches, aujourd’hui en Italie - mais on en parle de plus en plus
en France - il faut préparer l’union des travailleurs dans les luttes contre
ces politiques pro-patronales.
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