samedi 23 mars 2013

Michèle Audin, Maurice Audin, une bien belle soirée à Argenteuil

La soirée consacrée au livre de Michèle Audin sur son père, « Une vie brève », a connu hier, à l’auditorium de l’hôtel de ville, un beau succès. 
     Sylvie Thénault rappela d’abord les circonstances de la bataille d’Alger de 1957 dans le cadre de laquelle l’armée tortura et assassina Maurice Audin, militant de 25 ans du Parti Communiste Algérien. Dans l’entretien qui suivit avec Michèle Audin, pour ce qui relève directement du "politique", celle-ci rappela ce que fut l’oppression coloniale. Elle nous évoqua l’anecdote, mais si révélatrice, de ces deux enfants algériens qui allaient avec elle dans une piscine d’Alger. Deux avec elle, mais deux seulement également parmi tout le public d’une piscine réservée de fait aux Français d’Algérie. C’est ce qui lui fait utiliser les expressions d’ « apartheid pied-noir » et d’ « écoeurante nostalgie pied-noire », que certains , ailleurs, lui ont reprochées. Cette "nostalgie" lissant le passé, oublieuse de l'oppression, et redonnant au passé de belles couleurs harmonieuses. Un sujet sur lequel il nous faudra revenir.
     Il a aussi été question de l’engagement communiste de son père, et ce que voulait dire l’être après 1955, époque où le PCA fut interdit.
     Une bien belle soirée.

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