La soirée consacrée au livre de Michèle Audin sur
son père, « Une vie brève », a connu hier, à l’auditorium de l’hôtel
de ville, un beau succès.
Sylvie Thénault rappela d’abord les circonstances de
la bataille d’Alger de 1957 dans le cadre de laquelle l’armée tortura et
assassina Maurice Audin, militant de 25 ans du Parti Communiste Algérien. Dans l’entretien
qui suivit avec Michèle Audin, pour ce qui relève directement du "politique", celle-ci rappela ce que fut l’oppression
coloniale. Elle nous évoqua l’anecdote, mais si révélatrice, de ces deux enfants
algériens qui allaient avec elle dans une piscine d’Alger. Deux avec elle, mais
deux seulement également parmi tout le public d’une piscine réservée de fait aux
Français d’Algérie. C’est ce qui lui fait utiliser les expressions d’ « apartheid pied-noir » et d’ « écoeurante
nostalgie pied-noire », que certains , ailleurs, lui ont reprochées. Cette "nostalgie" lissant le passé, oublieuse de l'oppression, et redonnant au passé de belles couleurs harmonieuses. Un sujet sur lequel il nous faudra revenir.
Il a aussi été question de l’engagement communiste de son père, et ce que voulait dire l’être après 1955, époque où le PCA fut interdit.
Une bien belle soirée.Il a aussi été question de l’engagement communiste de son père, et ce que voulait dire l’être après 1955, époque où le PCA fut interdit.
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