dimanche 24 mars 2013

L'Algérie coloniale : une société d'oppression coloniale et sociale

Un travailleur algérien m'a demandé si j'avais un vieux livre des Editions de minuit, co-signé par Georges Arnaud et Jacques Vergès, intitulé "Pour Djamila Bouhired". Ce livre de 1958 n'était pas encore coupé, je l'ai lu. Il raconte la condamnation à mort(elle sera commuée) d'une jeune ralliée au FLN, agent de liaison de dirigeants clandestins algérois. Condamnation au mépris de tout respect des procédures légales.
     Dans l'exposé, le sort de trois autres jeunes est évoqué. Elles avaient quitté leur lycée et leur hôpital pour servir comme infirmière dans le maquis. A la question "pourquoi avoir agi de cette façon ? ", l'une répond : "J'ai librement décidé de rejoindre le FLN parce que je ne pouvais plus supporter de vivre dans le mépris et dans la honte.. J'ai soigné les patriotes blessés et les populations des montagnes enfouies dans la misère et la faim..."
     Mépris, misère, faim, trois mots qui résument l'Algérie française coloniale dont on ne peut pas avoir la nostalgie.

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Récolte des mandarines à Boufarik

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