Hollande
a baratiné son monde jeudi, en parlant d’inverser la courbe du chômage avant la
fin de l’année. Comme il n’est pas question pour lui de contraindre le patronat
à interdire de licencier, ce sont des paroles en l’air.
Mais ce qui n’est pas du baratin, ce sont
les aides versées au patronat, dont Hollande se glorifie : crédit d’impôt
de 20 milliards. Au nom de l’ANI, accord qui répond aux vœux patronaux sur la
flexibilité, que Hollande s’est engagé à faire passer dans la loi, des travailleurs
pourront travailler plus en gagnant moins. Et il a annoncé un nouveau cadeau
aux entrepreneurs. Ceux qui reprendraient des sites menacés de fermeture
bénéficieraient d’une fiscalité allégée.
Klesch, un repreneur-dépeceur des sites
d’Arkema dans le sud-est qui, huit mois après l’opération de reprise, supprime
1 300 emplois, démontre l’efficacité… toute patronale d’une telle mesure.
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