Visons et chinchillas chez « ma tante »
À
l'approche de l'hiver, on assiste à un défilé insolite aux portes du Crédit
municipal de Paris, alias Ma tante.
Des femmes en voiture avec chauffeur
viennent y rechercher leurs coûteuses fourrures, déposées au début de l'été. Ce
ne sont pas des bourgeoises ruinées, mais des femmes de la haute qui viennent
récupérer manteaux, vestes ou visons qu'elles avaient laissés en dépôt, afin
qu'ils bénéficient des chambres froides du Mont de piété. Une combine à bon
marché, en quelque sorte.
Qui peut dire que la bourgeoisie n'a que
mépris pour le service public ?
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