En
même temps qu’Ayrault justifiait l’accord passé avec Mittal dans les médias, ce
même Mittal écrivait à la commission européenne pour lui dire qu’il se
désengageait du projet Ulcos. Depuis, Mittal est partiellement, et d’une
manière pas très claire, revenu sur cette annonce. Mais comment croire un homme
qui a toujours menti à ses ouvriers ?
La colère des ouvriers de Florange est
amplement justifiée. Il est patent que le gouvernement et les responsables
socialistes enfument tout le monde pour s’incliner devant les exigences du
patronat. Et s’ils se sont laissé enfumer eux-mêmes par Mittal, cela n’atténue
pas leurs responsabilités.
A force de titrer sur cette corde, ça va
exploser. C’est à cette explosion qu’il faut se préparer !
Hollande
justifie le fait de ne pas avoir nationalisé ArcelorMittal en expliquant que
cela aurait coûté 1 milliard au budget de l’État. C’est du moins ce qu’il
prétend. C’est à vérifier. Mais rien que les intérêts de la dette coûtent 50
milliards d’euros au budget de l’État qui alime, année après année, le magot
des banques.
Il y aurait une mesure qui n’aurait rien
coûté : la nationalisation sans rachat ni indemnité de l’aciérie de
Florange. Mais « qu’osez-vous dire » nous répondent en substance
Hollande, Ayrault et même Montebourg. Une telle mesure, c’est du socialisme, du
vrai. Une idée qu’ils craignent comme la foudre.
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