samedi 8 décembre 2012

ArcelorMittal : floués par des bonimenteurs !




En même temps qu’Ayrault justifiait l’accord passé avec Mittal dans les médias, ce même Mittal écrivait à la commission européenne pour lui dire qu’il se désengageait du projet Ulcos. Depuis, Mittal est partiellement, et d’une manière pas très claire, revenu sur cette annonce. Mais comment croire un homme qui a toujours menti à ses ouvriers ?
     La colère des ouvriers de Florange est amplement justifiée. Il est patent que le gouvernement et les responsables socialistes enfument tout le monde pour s’incliner devant les exigences du patronat. Et s’ils se sont laissé enfumer eux-mêmes par Mittal, cela n’atténue pas leurs responsabilités.
     A force de titrer sur cette corde, ça va exploser. C’est à cette explosion qu’il faut se préparer !


Hollande justifie le fait de ne pas avoir nationalisé ArcelorMittal en expliquant que cela aurait coûté 1 milliard au budget de l’État. C’est du moins ce qu’il prétend. C’est à vérifier. Mais rien que les intérêts de la dette coûtent 50 milliards d’euros au budget de l’État qui alime, année après année, le magot des banques.
     Il y aurait une mesure qui n’aurait rien coûté : la nationalisation sans rachat ni indemnité de l’aciérie de Florange. Mais « qu’osez-vous dire » nous répondent en substance Hollande, Ayrault et même Montebourg. Une telle mesure, c’est du socialisme, du vrai. Une idée qu’ils craignent comme la foudre.

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