Les médias ont
célébré ces jours-ci le quatrième anniversaire des « ruptures de contrat
à l’amiable », qui ont atteint en 2012 le niveau record de 300 000. Les
prétendus experts économiques y voient le signe d’une « pacification
des relations sociales » et espèrent que leur généralisation permettra
sous peu d’éviter les plans de licenciements collectifs, beaucoup trop
coûteux à leurs yeux.
Mais dans un contexte de chômage en hausse qui rend le rapport de force si favorable aux patrons, chacun sait que la majorité de ces ruptures sont obtenues sous la pression ; et il faut une bonne dose de cynisme ou d’inconscience pour voir dans ces 300 000 licenciements (à peine) déguisés matière à réjouissance !
Mais dans un contexte de chômage en hausse qui rend le rapport de force si favorable aux patrons, chacun sait que la majorité de ces ruptures sont obtenues sous la pression ; et il faut une bonne dose de cynisme ou d’inconscience pour voir dans ces 300 000 licenciements (à peine) déguisés matière à réjouissance !
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